Alpes de haute Provence en
VTT
21- 30 septembre 2012
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| Vue d'ensembre de l'itinéraire |
Cette année Mike
et Thom étant en Nouvelle Zélande, ne pouvant donc participer a notre excursion
annuelle, et n’ayant pas réussi a convaincre mes amis du Massa Martana VTT club
de se joindre a moi (ils travaillent et ont de jeunes enfants scolarisés) je décidais
de partir seul.
Pour profiter
d’une météo la plus clémente possible je m’orientais vers les alpes de haute Provence
fin septembre.
Itinéraire
La société VTopo
publie différents guides de randonnées en VTT:
- “Les chemins du
soleil” part de Grenoble pour rejoindre Nice,
- la
“Transverdon” part du col d’Allos pour rejoindre Manosque,
- “l’Alpes-Provence“
part du col de Larche pour se terminer aussi à Manosque.
Je combinais ces
trois itinéraires pour faire un circuit en boucle dans les alpes de haute Provence. :
a)- départ de Castellane
et le long des gorges des Verdon via Rougon, la Palud sur Verdon, Esparron
jusqu’a Gréoux-les-Bains pour rejoindre Manosque.
b)- ensuite de
Manosque via St Michel-l’observatoire et St Etienne-les-Orgues pour gravir la
montagne de Lure et redescendre par la route de crête jusqu’à Peipin.
c)- de Peipin par
Mallemoisson jusqu’à Digne-les-Bains pour
traverser les “terres noires” via Les dourbes, Tartonne, Thorame-basse,
St André-les-alpes et retourner à Castellane.
Cartographie
Les deux guides VTopo mentionnés plus haut incluent copies des cartes IGN au 1/50,000 ainsi que description du parcours et ils indiquent les sites intéressants sur, ou proche du trajet. Pour minimiser le poids je n'emmène que les pages pertinentes au circuit que j'ai préparé.
La cartographie au 1/50,000 est quelquefois insuffisante et il convient d'avoir accés aux cartes au 1/25,000. Hélas sur un parcours de cette longueur le poids serait vraiment pénalisant.
Ma solution:
Le site "openrunner" permet de tracer une route sur fonds de cartes IGN et donne distance et dénivelé aussi bien positif que négatif.
Je trace ma route sur openrunner et fait une capture d'écran dés que ma route sort de l'écran, que je sauve en JPEG. Je continue de tracer ma route pour la journée et je sauve le fichier, qui est ensuite "interprété" par openrunner pour me montrer le parcours de la journée en termes de distance et de dénivelés positif et négatif. Je sauve ce dossier en JPEG.
Ensuite je transfère toutes ces images JPEG sur "dropbox", les range dans l'ordre du parcours et les charge sur mon Iphone.
Avantage: aucun poids supplémentaire, économie sur l'achat des cartes.
Inconvénients: lisibilité moins bonne que sur une carte IGN papier, nécéssité d'emmener le chargeur pour Iphone, en cas de panne de l'Iphone je suis sans carte, cependant sur ce circuit les pistes étant trés bien signalées j'aurais pu continuer sans cartes.
Les deux guides VTopo mentionnés plus haut incluent copies des cartes IGN au 1/50,000 ainsi que description du parcours et ils indiquent les sites intéressants sur, ou proche du trajet. Pour minimiser le poids je n'emmène que les pages pertinentes au circuit que j'ai préparé.
La cartographie au 1/50,000 est quelquefois insuffisante et il convient d'avoir accés aux cartes au 1/25,000. Hélas sur un parcours de cette longueur le poids serait vraiment pénalisant.
Ma solution:
Le site "openrunner" permet de tracer une route sur fonds de cartes IGN et donne distance et dénivelé aussi bien positif que négatif.
Je trace ma route sur openrunner et fait une capture d'écran dés que ma route sort de l'écran, que je sauve en JPEG. Je continue de tracer ma route pour la journée et je sauve le fichier, qui est ensuite "interprété" par openrunner pour me montrer le parcours de la journée en termes de distance et de dénivelés positif et négatif. Je sauve ce dossier en JPEG.
Ensuite je transfère toutes ces images JPEG sur "dropbox", les range dans l'ordre du parcours et les charge sur mon Iphone.
Avantage: aucun poids supplémentaire, économie sur l'achat des cartes.
Inconvénients: lisibilité moins bonne que sur une carte IGN papier, nécéssité d'emmener le chargeur pour Iphone, en cas de panne de l'Iphone je suis sans carte, cependant sur ce circuit les pistes étant trés bien signalées j'aurais pu continuer sans cartes.
Matériel et équipement
C’est la première
sortie “longue randonnée” avec mon nouveau VTT tout suspendu: les seuls bagages
possibles sont une sacoche de guidon (pour mettre carte, documents et quelques
rations d’urgence) et une petite sacoche sous la selle pour mettre le matériel
technique de réparation (chambre a air de secours, outils, etc.), tout le reste
doit aller dans le sac a dos.
Apres une sélection
impitoyable je réussis à réduire le poids du sac à dos et du contenu à 4, 5
kg. Dans ces conditions l’élégance
et les odeurs distinguées ne seront pas au rendez-vous!
Pour future
information j’emmène:
Sac a dos (780 gr) :
1 pantalon long (320 gr)
1 chemise manches longues (213 gr)
2 caleçons (170)
2 paires de chaussettes (137 gr)
1 T-shirt pour dormir (206 gr)
1 chemise en tissu synthétique manches courtes
(143 gr)
2 chemises synthétiques manches longues (380 gr)
1 veste de vélo gore-wind mi-saison (462 gr)
1 pantalon de pluie (209 gr)
1 veste de pluie (310 gr)
Couvre chaussures contre la pluie (106 gr)
une trousse de toilette (207 gr)
un chargeur pour IPhone (91 gr)
documents, argent, cartes, papier et crayon (240 gr)
3 cartes IGN (312 gr)
pages découpées des guides (164 gr)
lampe de poche (51 gr)
bonnet et gants chauds (150 gr)
le tout enveloppé dans des sacs plastiques pour garantir l’étanchéité
total inclus sac: 4515 gr
sacoche de guidon (650 gr):
Iphone (150 gr)
cartes pour l’itinéraire de la journée
canif (48 gr)
lunettes (100 gr)
aliments d’urgence (150 gr)
total inclus sacoche 1098 gr
sacoche de selle (165 gr):
chambre à air, rustines, démonte-pneus et colle (162 gr)
multi-tool (160 gr)
huile de chaine, pinceau et chiffon (50 gr)
patte de dérailleur (16 gr)
antivol (263 gr)
1 jeu de pastilles pour freins à disque (31 gr)
total inclus sacoche 847 gr
sur le vélo:
2 gourdes (capacité totale 1,25 l)
pompe a air (181 gr)
Je
dois reconnaitre que les 4, 5 kg du sac a dos ne furent pas un problème, et de
toutes façons je ne vois pas comment baisser le poids.
Le voyage
Originalement
le périple était prévu fin aout mais je n’avais pas réussi a
trouver de la place dans les gites et je le reprogrammais pour fin
septembre. Malgré ce report je ne
peux obtenir une réservation pour
la première nuit qu’à Moustiers-ste-Marie soit une première journée de 60 km et 1900 mètres de dénivelé
positif!
22 septembre: Castellane-Moustiers Ste marie (60
kms, D+ 1900 m)
Après
une nuit au gite « l’Oustaou » à Castellane (tel 04 9283 7727)
Christian, le gérant du gite, accepte de m’accompagner jusqu’à Rougon. Les premiers kilométres sont toujours
les plus lents, il faut s’habituer au sac, prendre le rythme et réchauffer les
muscles: il fait frais mais avec le soleil et l’effort la veste tombe vite et
les premières gouttes de sueur commencent sur ce joli parcours en balcon, la
piste est plutôt bonne quoique bien caillouteuse en de nombreux endroits et
après un dernier effort et quelques “poussettes” nous atteignons le plateau de
Suech à 1200 m.
Rougon
au-dessus des gorges du Verdon est aussi connu pour ses vautours qui nichent
dans les parois des gorges, mais ils doivent se reposer car je n’en verrais
aucun.
Je
continue seul vers "les chauvets" et après une descente sympa sur la
Palud où je déjeune d’une tajine d’agneau la piste monte (je pousse le vélo) à
Chateauneuf-les-Moustiers et continue sur la face nord de la crête de Montdenier
sur une ancienne voie romaine très agréable, pour atteindre le lieu-dit « les
chauvets ».
Mon
VTT tout suspendu est nettement plus confortable et performant que mon ancien
semi-rigide, sans compter qu’il est beaucoup plus léger à porter. Le sac a dos est aussi beaucoup plus
commode que les sacoches arrières dans les passages délicats.
La
montée jusqu’au sommet du “pavillon” (cote 1625 m) se fera avec difficultés en poussant et avec de fréquents
arrêts repos. La descente se fait sur une piste caillouteuse, genre lit de rivière
après un orage, et dangereuse que je fais a pied et très lentement. La fin de
la descente sur Moustiers réserve encore une montée courte mais impossible en
VTT et une descente cassante jusqu’au village.
Je
trouve l’hôtel facilement, celui-ci est occupé par une trentaine de quebecquois
qui randonnent en vélos dans la région.
Aucun problème pour dormir après cette rude première journée; espérons
que demain sera plus facile.
23 septembre: Moustiers-st Martin de Brome (72 km
D+ 1216 m)
La
piste est sympa jusqu’au lac de Ste croix, puis s’ensuit une montée très ardue
pour atteindre le plateau de Valensole : pas question de pédaler, j’ai du
pousser sur toute la montée et l’arrivée sur le plateau fut un
soulagement.
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| Entre Moustiers et le lac de Ste Croix |
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| Lac de Ste croix |
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| Début d'une rude montée |
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| La montée sur le plateau de Valensole |
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| En débouchant sur le plateau de Valensole |
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| Plantations de lavande sur le plateau de Valensole; |
Montpezat
un joli village puis une descente très agréable dans le ravin de st Pierre
avant d’arriver à Quinson où je me refais une santé avec une assiette de crudités
géante arrosée d’une bière.
Le
gite du Payanet est en pleine nature
à 2-3 kms de st Martin-de-Brome: j’ai tout l’étage supérieur pour moi,
le RDC est occupé par un groupe de jeunes en réinsertion. Les accompagnateurs
n’ont pas un travail facile avec ces jeunes “petits délinquants”. Excellent diner avec un civet de lièvre
accompagné d’un petit rosé local.
24 septembre: st Martin-de-Brome-st Michel-l’observatoire
(44 km, D+ 1302 m)
Ciel
couvert et la pluie est annoncée, une bonne occasion de baptiser ma nouvelle
veste de pluie supposément ultralégère (je le sais déjà) et ultra imperméable
et respirante (on verra)! Premières
gouttes de pluie à Gréoux-les-bains, une ville thermale sans grand intérêt,
suivies d’un bel orage ou je dois m’abriter et mettre veste, pantalon et
surchaussures de pluie: le tout me maintenant complètement sec, la veste était
un bon achat!
En
descendant vers Manosque je rencontre un jeune randonneur (20-22 ans) parti
seul de Royan près de Bordeaux et
se dirigeant vers Grasse. Nous discutons pendant que nos habits sèchent.
Traversée
de Manosque sans grand intérêt et je suis l'itinéraire de la route “Alpes-Provence”
en sens inverse. Aucune difficulté car j’ai les cartes IGN, mais c’eut été plus
facile si la piste avait été balisée dans les deux directions. Je dois signaler que les itinéraires sont
très bien indiqués et qu’il serait possible de les suivre sans aucune carte
(mais je ne le recommande pas!)
Au
niveau de Dauphin je rencontre un VTTiste qui offre de m’accompagner jusqu’à st
Michel-l’observatoire par des petites pistes connues de lui seul. Balade très agréable
où je me contente de le suivre sans aucun souci de direction en passant par des
petits chemins jusqu’a “l’hôtel de l’observatoire” (tel 04 9276 5227) à st Michel-l’observatoire. Ma chambre
a une vue superbe sur la campagne avoisinante.
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| Vue de ma chambre (hotel de l'observatoire) à St Michel |
Journée
de repos avant l’ascension de la montagne de Lure prévue pour demain.
25 septembre: st Michel-l’observatoire - Peipin (66
km, D+ 1820 m)
En
parlant avec le propriétaire de l’hôtel je décide prendre la route goudronnée
la plus rapide jusqu’à
St-Étienne-les-Orgues et monter sur la montagne de Lure en profitant tu temps
couvert d’aujourd’hui qui doit empirer demain.
Route
sans grand intérêt via Revest-des-Brousses et Ongles jusqu’à st Etienne-les-Orgues:
la montée sur la route goudronnée est longue et régulière interrompue seulement
par plusieurs averses (merci ma veste). j’en profite
pour vérifier mon compteur et m’aperçoit qu’il est optimiste d’environ 3 ou 4 %.
Le sommet est dans le brouillard et le vent (10 degrés au sommet) où des jeunes
passent les tests pour intégrer une école de moniteurs. Il y a un gite un peu au-dessous du
sommet de Lure (tel 04 92 73 19 14 à verifier) mais il avait l’air ferme
lors de mon passage.
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| Trés belle maison après Ongles |
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| Jacques pres du sommet de Lure |
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| En arrivant au sommet de Lure |
Au
col du pas de la graille le vent dégage
le brouillard mais souffle très fort, Je m' arrête quelques instants au Cairn 2000, un assemblage de pierres batip ar les randonneurs pour célébrer l'an 2000. Ensuite je commence une très belle descente sur
le chemin de crête et après le pas de Jean Richaud prends le chemin des côtes jusqu’a Peipin où je trouve une place au gite « la
Feiniere » (tel 04 9262
4402).
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| Piste de crête apres le pas des Grailles |
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| Piste de crête (noter vent et nuages orageux) |
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| Cairn 2000 |
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| Jacques au Cairn 2000 |
La
descente fut le point culminant (pour ainsi dire!) de la journée, pas trop technique,
beaux paysages et tout en descente.
26 septembre : Peipin-Mallemoisson (36 km, D+
900 m)
Je
rejoins l’itinéraire des “chemins du soleil” lui aussi très bien balisé pour
une journée reposante, peu de km et de dénivelé au programme, et les premières
terres noires.
Ce
matin pour alléger le sac je décide d’envoyer à la maison les cartes et guides
dont je n’ai plus besoin. La poste de Peipin n’ouvre pas avant 09:00, celle
d’Aubignosc est fermée le mercredi, celle de Château-st-Arnoux ferme à 11:30 de
meme que celle de l’Escale ! Mais quand travaillent-ils ces
postiers !
Les
premiers tours de roues dans les « terres noires » sont intéressants,
ce sont des terrains sédimentaires qui ressemblent à de l’ardoise écrasée toute
noire dans laquelle poussent quelques conifères, mais le plus beau est le
contraste entre le noir et le vert de la (rare) végétation qui y pousse.
Intéressant et
amusant pour faire du VTT, bonne traction et relief ludique.
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| Picnic (chocolat Lindt Orange Intense) |
Apres
l’Escale montée tranquille dans la foret des pénitents jusqu’au col pour
ensuite descendre vers Mirabeau et Mallemoisson. L’ hôtel
à Mirabeau est tout-à-fait ordinaire, le diner surprenant avec plusieurs tables
à un seul occupant, personne ne se parle, ambiance pas terrible terrible, tôt
couché pour se reposer et se préparer à la journée de demain.
27 septembre : Mallemoisson-Domaine de la Clappe
(42 km, D+1550 m)
Je
reconnais l’itinéraire que nous avions emprunté lors de notre randonnée dans le
luberon-montagne de lure-ventoux en 2010 avec Mike, Thom et Georg, jusqu’à
digne les bains. Sympa de se trouver en territoire connu !
S’ensuit
une montée difficile sur un sentier étroit et parfois à pic jusqu’ au « hautes
bâties de Cousson », ruines où il y a une source dont je profite pour y
faire un picnic avant une piste sympathique suivie d’une montée régulière au « pas
d’entrages » (cote 1213 m).
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| Piste caillouteuse typique (et assez fréquente) |
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| L'automne approche et offre sa palette de couleurs. |
J’y rencontre un randonneur suisse dont c’est l’anniversaire et qui fera
étape au gite de la clappe comme moi : ce sera le second et le dernier
randonneur « longue distance » que je rencontrerai durant tout ce
périple, aucun VTTiste ne fera son apparition !
Je
suis maintenant au cœur des « terres noires » un paradis du VTT, mais
avec le sac à dos et évitant de prendre trop de risques (je suis seul) je ne
peux exploiter à fond le potentiel de ces pistes. Néanmoins les paysages sont splendides, il fait beau et la
piste descend jusqu’au gite de la clappe (tel 04 9235 3693).
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| Les terres noires |
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| Encore! |
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| Et encore! |
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| Vue d'ensemble |
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| Piste dans les terres noires |
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| Formations surprenantes |
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| Terres noires |
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| C'est la dernière! |
Des propriétaires très sympa, une chambre pour moi tout
seul, un excellent diner avec gâteau d’anniversaire pour le randonneur suisse,
que demander de plus ?
28 septembre : la Clappe-Tartonne (36 km,
D+1280)
A
Vaumet ils sont en train d’installer une conduite d’eau, le chemin n’est qu’une
tranchée avec des remblais de terre molle des deux cotés : pas l’idéal
pour pédaler car on s’enfonce, mais ca ne dure pas et je rejoins un large piste
au milieu des terres noires.
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| Chantier à Vaumet (ca passe mal même en VTT) |
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| Piste caillouteuse (je n'aime pas vraiment!) |
Une
faute d’inattention me fait tomber
et quelques mètres plus loin j’ai ma première crevaisons que je répare sur le
champ, je constate que ma pompe double action fonctionne vraiment bien ! La montée au col de la Cine est longue
et monotone mais pas vraiment difficile et je profite du soleil et des
paysages.
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| La clue de la Peine |
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| Histoire de la clue de la Peine |
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| Roches à la clue de la peine |
La
descente vers la « clue de la peine » mérite bien son nom et je dois
la faire à pied : éboulement de terrain, passages étroits et cassants pour
ne pas dire dangereux, bref prudence, prudence! La clue de la peine est un
tunnel de quelques mètres creusé dans la roche à la main à la fin
du 19ieme siècle à travers un passage rocheux impressionnant.
La
descente qui suit jusqu’au gite des robines est agréable bien que très
caillouteuse. Soirée tranquille,
je suis le seul hôte et le diner est bon et copieux.
29 septembre. Tartonne-St André-les-Alpes (49 km,
D+ 1450m)
Ce
matin le ciel ne présage rien de bon et les prévisions sont franchement
mauvaises : pluie et orages. Je pars donc tôt espérant faire le plus de
chemin possible avant la pluie.
La
montée au col du Défens se fait sous une pluie fine et la descente qui suit est
agréable tant que la pluie cesse. Au bord de la route apparait un œuf en pierre :
il s’agit d’une œuvre créée par Andy Goldsworthy.
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| L'oeuf de Goldsworthy |
Après le col de la Seoune
une très belle (quoique très rapide et technique au début) descente sur La
Batie et Château Garnier.
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| Une piste comme ca, j'en redemande! |
Je suis
la piste jusqu'à Thorame-basse sans bien regarder la carte et je me retrouve
sur un sentier étroit sans aucun intérêt qui ne fait que me retarder. La route m’aurait épargné du temps et
bien des efforts inutiles.
Je
m’arrête au café-restaurant de Thorame pour commander un sandwich et gouter une
« cordeil » bière brassée localement. Alors que je sors du café avec
mon sandwich la pluie commence et je décide de manger sur place à l’abri.
Des
que la pluie cesse je commence la montée vers le plan de Layon et la montagne de
Maurel. L’orage éclate avant que
je n’atteigne la tete d’Angely et je prends la piste
qui descend vers St André-les-Alpes sous une pluie battante avec éclairs et
foudre; la route est coupée par de nombreux ruisseaux et je constate de
nouveaux la qualité de mon matériel de pluie.
Une
fois arrivé à st André le soleil apparaît quand j’arrive au gite, où on me laisse
utiliser le sèche linge.
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| Queue d'orage à St André-les-alpes. |
Le
gite « au clair logis » (tel 04 9289 0405) est très sympa et sert un excellent diner qui achève de me
réconcilier avec cette journée !
30 septembre : St André-les-Alpes Castellane (24
km, D+ 760)
Ce
matin soleil et ciel dégagé, cependant les prévisions sont pour pluie intense
vers les 15 :00, donc je ne traine pas et suit une belle piste en pente
douce et régulière qui m’amène aux lieu-dit « les granges ».
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| Couleurs automnales |
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| Descente dans la caillasse |
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| Descente technique |
Une
descente technique sur sentier étroit mais « pédalable » porte au
village de Blaron puis la Beaume en passant devant la cité de Mandarom avec statues
géantes et maisons de style oriental.
La descente sur Castellane se fait sur route puis sur une petite piste ludique pour les derniers kilométres.
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| "Batiments" à Mandarom. |
La descente sur Castellane se fait sur route puis sur une petite piste ludique pour les derniers kilométres.
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| Castellane: fin de parcours. |
Conclusions et commentaires.
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Très
beaux paysages et des circuits très bien balisés. Dommage qu’ils ne soient balisés que dans une seule
direction !
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Des
pistes souvent très caillouteuses et parfois très difficiles mais ce fut plutôt
un avantage car les faisant a pied cela me permettait de me reposer et de
détendre les muscles.
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Le
sac a dos n’était pas trop lourd et plus facile a gérer dans les endroits
difficiles que des sacoches.
-
Des
journées de 60 km et de 1500 m de dénivelé sont le grand maximum que je puisse
considérer raisonnablement.
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Une
météo un peu limite, il serait préférable de partir une ou deux semaines plus
tot.
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Etre
deux ou trois serait préférable.
-
Un
très beau périple.