Pourquoi le kayak ?

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Pourquoi le kayak ?


J'ai toujours aimé les objets fonctionnels élégants par leur forme ou leur conception.

Les lignes d’un kayak de mer dictées par les impératifs du milieu marin représentent l'un des meilleurs compromis entre beauté et fonction.

Ayant fait un peu de navigation hauturière j'ai été attiré par ce nouveau (pour moi) moyen de transport. Admirer quelque chose est une chose, mais l’utiliser en est une autre et j’ai jugé qu’il serait bon de faire quelques essais avant de m’embarquer (au propre et au figuré!)  dans ce genre d’activité.

Peu après ma retraite,  Betsy et moi nous sommes inscrits a un voyage guidé d’une semaine en kayak de mer en Corse.  Des amis, eux aussi sans aucune expérience en kayak,  sont venus avec nous.  L’expérience fut un succès mitigé avec des conditions météorologiques peu favorables et un guide peu convaincant ; ce fut cependant suffisant pour nous convaincre que le kayak de mer kayak était un sport que nous pourrions arriver à aimer et faire ensemble, malgré des différences de niveau physique. Nous avons acheté deux Prijon Touryak: une jaune (moutarde) pour moi et un rouge (ketchup) pour Betsy.

J'ai découvert le nord de la Sardaigne d’abord avec un groupe italien («sotto costa") puis avec Betsy qui m’a rejoint plus tard. J'ai continué a faire du kayak avec d’autres groupes et nous avons décidé que nous étions prêts pour un voyage à deux dans les îles Ioniennes en 2006.

Plus tard, j'ai rejoins un groupe de kayak en France qui  organisait de longues excursions (8-10 jours environ à chaque fois) en autonomie et participais avec eux  à de nombreuses aventures, tout en apprenant à planifier et à gérer des excursions en kayak.

Ces voyages me donnent l’occasion d’un bon entrainement physique mais ils sont trop difficiles pour Betsy et nos balades à deux se limitent à des virées à la journée sur le lac Trasimène ou sur les rivages proches de la maison.  Un essai en kayak double ne m'a pas convaincu, mais peut-être devrions  nous essayer de nouveau.

Le kayak est un excellent complément à mes excursions en VTT, la philosophie même,  voyage ultra léger,  découverte de nouveaux lieux et personnes, et superbe exercice physique., sans oublier les rencontres humaines et la découverte de nouveaux endroits avec une perspective différente (comme la visite de Venise en kayak !).


Jacques
jaclah@gmail.com

Naissance d’une équipe de VTT.








De retour à Rome après une année universitaire, notre fille a laissé son vélo à la maison. C’était un modèle de base, pneus étroits, 12 vitesses, mais bien mieux que tout ce que j'avais possédé auparavant et je décidais de l’essayer en Ombrie, où nous venions d'acheter une maison. J'ai alors découvert le plaisir du VTT et décidé d'adopter ce sport.

J'ai invité Derek, un  bon ami de Montréal, à visiter en VTT  la région autour du Mont Ventoux en France pendant une semaine. Sans expérience en VTT, avec des VTT de base (un avantage!), sans bonnes cartes,  sans équipement approprié, nous avons apprécié la région et l’avons vu bien mieux que nous n’aurions pu la voir en voiture.  Nous avons répété l'expérience dans le centre de l'Italie (en toscane pour être précis) avec quelques améliorations dans l’équipement sinon dans la lecture des cartes.

Suivirent plusieurs voyages avec différents amis :
Bernie (un écossais qui habitait à Rome à l'époque) s'est joint à moi pour un voyage dans les Cévennes,
Peter (un écossais d’adoption) m'a tenu compagnie en France et en Ecosse,
Didier (un cousin) a traversé les Pyrénées occidentales avec moi,
Gernot m'a rejoint avec d’autres amis pour traverser les Vosges.

Un collègue néo-zélandais de la FAO m'a convaincu d’acheter un VTT  correct et nous sommes allés nous balader à la journée autour de Rome et en Ombrie. J'ai suggéré de faire des balades plus longues en VTT en Europe (principalement en France pour  lui faire découvrir et apprécier mon pays d'origine). Il a accepté et nous avons eu quelques voyages mémorables (dont l'un dans le centre de l'Italie en Novembre quand il a plu tous les jours).

Quelques années plus tard, il a mentionné qu'un de ses amis néo-zélandais aimerait se joindre à ces voyages. Mike s'est joint à nous.  Plusieurs parents ou amis de Mike ont participé à ces aventures : Thom, Georg (un autrichien), Michael and Sue, Lars (Danemark) qui nous a rejoint pour notre voyage de 2011.

Cette diversité contribue à l’intérêt de ces voyages et j'espère pouvoir continuer  sur cette voie, les seules exigences étant d’être en relativement bonne forme physique, d’être d’agréable compagnie, désireux de découvrir de nouveaux endroits et personnes, et très tolérant quant à mes compétences de lecture de  carte!

La philosophie de base est l’aspect « eno-gastro-physico-culturel » de ces  randonnées; c’est-à-dire  faire une balade sympa entre amis, sans excès physique, dans un confort relatif (pas de nuits sous la tente) et de découvrir de nouvelles régions et leurs produits.  Un groupe de 3 ou 4 personnes maximum semble être le chiffre idéal, spécialement pour l’hébergement.

La France offre un superbe terrain de jeu en VTT car les cartes sont excellents, les paysages sont variés et les hébergements  nombreux pour toutes les bourses.  L'Italie laisse un peu à désirer en terme de cartographie, tandis que l'Ecosse offre de superbes paysages,  des « midges » super agressifs, et des single malts bien nécessaires pour se réchauffer après  de fréquentes averses.

Le but de ce blog est de conserver les souvenirs de nos voyages et d’inciter ceux qui pourraient être intéressés à nous joindre en fournissant quelques informations logistiques.


Vos suggestions ou commentaires sont toujours les bienvenus.

Jacques

jaclah@gmail.com

2012 - monts Sibillini, Italie (français)

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VTT dans les Monts Sibillini, Ombrie, Italie
14-16 juin 2012  Jacques solo



Je profite de bonnes prévisions météo pour faire le tour des monts Sibillini (ombrie, Italie)  ce week-end du 16 juin.
Le programme est de partir du refuge “colle le cese” (au sud de castellucio) et faire le tour des sibillini en MTB en 3-4 jours, en finissant avec une promenade sur le “piano grande de castellucio” avec quelques amis du groupe MTB de massa martana.  Malheureusement ceux-ci ayant eu d’autres engagements ils ne pourront me rejoindre, je ferais donc ce circuit seul .


Jeudi 14 juin : refuge « colle le cese »- Visso (35 km, D+ 800m)

Après l'arrivée au refuge « colle le cese » je discute de mon itinéraire avec le patron du refuge qui me suggère de passer par la “gorge de l'infernaccio” pour la partie Amandola-Forca di Presta au lieu de suivre le circuit classique qui est selon lui assez monotone.  Le parcours m’apparait  très raide avec des longs passages à flanc de montagne  approchant les 2000 mètres.
Il me rassure me disant qu’il le fait facilement a  pied dans la journée,
je décide donc de suivre sa suggestion.

Des fleurs partout.

Curieuse tête de lit.

Peonia officinalis vers Visso (monte Cardoso au fond).


Je suis le même parcours que nous avions pris l'année dernière avec Andrea et Massimo jusqu'au Monte delle Rose. A la fin de la pause dejeuner, apparaissent quatre gros chiens de bergers menaçants et aboyant très fort.  Je remballe vite mon picnic et m'en vais en pédalant tranquillement. Mais les chiens voyant s’échapper leur proie décident de «charger». Si je pouvais pédaler aussi vite pendant une course je serais sur de gagner à chaque fois!  Heureusement après 500 mètres ils se fatiguent et abandonnent leur «repas» !  Belle mise en jambe après le déjeuner !

Paysages très beaux le long des monts Fausole, Colventoso, Prata, la Bandita et monte Cardosa à la forme typiquement pyramidale.  Une belle descente sur un sentier m’amène à Visso.

Bonne douche dans un B et B que j'avais réservé avant le depart. Apres une balade dans ce petit village frequenté par des romains et un repas nouilles et pizza, je n’ai aucun problème pour m’endormir !

Je m'apercois que j’aurais dû mettre de la crème solaire car le soleil brule vite les mollets à ces altitudes. A se rappeler pour demain.



Vendredi 15 juin : Visso-refuge « citta di amandola » (39 km, D+ 1310m)

Je note pour le futur que dans les B and B: le lit et toujours bon, on est seul, personne ne ronfle, la salle de bains est toujours libre, même si c’est un peu plus cher on se repose mieux que dans les refuges où il faut  partager chambre et salle de bain..

Aujourd'hui le programme est de monter à “forca del Fargno” (altitude 1811 m) et descendre jusqu'au refuge “citta di amandola”.
La montée est longue et régulière et se fait bien, mais lorsqu’on sort de la zone boisée le soleil tape fort et je dois m’arrêter fréquemment pour boire abondamment.  Les derniers kilomètres avant le refuge du Fargno sont moins pentus  et j’atteins le refuge entre les montagnes et les prés alpins.
Le refuge étant fermé je mange un picnic léger; pourquoi les refuges sont-ils fermés un vendredi par beau temps juste au moment des vacances???

En montant vers forca del fargno.

Route interdite (mais signal non respecté!)


La route qui descend vers Bolognola est fermée par un panneau interdisant à TOUS véhicules (autos, cyclistes et même piétons!) d’y passer.  En ces cas-la je prétend ne plus comprendre un seul mot d’italien et fais comme n'importe quel citadin normal : je passe.

Il y a bien quelques cailloux, des névés, des caniveaux un peu profonds, mais rien qui presente de grosses difficultés pour un cycliste ou un piéton.  J’arrive ainsi à la station de ski de Bolognola, et suis une piste ombragée pratiquement plate qui m’amène au refuge « citta di amandola”;

Plantago media couvert de papillons.

En fin d'apres-midi je remarque une drole de fleur et en m'approchant m'apercois que c'est une plante couverte de papillons.

 Le soir un chevreuil peu farouche s'approche du refuge mais reste quand meme à une prudente distance. On apercoit le Gran Sasso au loin.
Chevreuil peu sauvage.

Mais prudent quand même!


Gran sasso au fond (peu visible).



Samedi 16 juin : refuge « citta di amandola» - refuge « Colle le Cese » (55 km, D+ 2000m.)

 
Belle descente jusqu'à “Tre ponti” (côte 506 m) en passant par la Madonna de l'Ambro, ensuite commence la montée pour rejoindre  le “passo cattivo”. La route monte régulièrement jusqu’à Rubbiano  et continue sur piste jusqu’à l’entrée de la “gola de l’infernaccio” (cote 875 m).

 Le sentier est très étroit avec des marches que je suis bien incapable de passer en VTT, donc portage et c’est là que j’apprécie la légèreté de mon nouveau VTT (Cube AMS tout suspendu de moins de 11 kg , comparé a l’ancien KTM de 15kg !).

Mon nouveau VTT.

Entrée de la gorge de l'infernaccio.

La gorge de l'infernaccio.

La gorge de l'infernaccio.


Après le passage à travers la partie étroite et impassable en VTT sur quelques centaines de mètres le sentier s'élargit et devient une belle piste qui suit le cours du fleuve Tenna (encore bien petit à ce niveau). Je continue tantôt sur le vélo tantôt à pied dans une belle hêtraie avec une lumière tamisée par les feuilles. Vraiment un très beau sentier le long du fleuve.

Encore quelques névés.


J’atteins la source de la Tenna (côte 1183 m) à midi.  Là commence une longue montée en plein soleil  que je fais principalement à pied pour atteindre le “passo cattivo” (côte 1869 m) qui merite bien son nom : le mauvais col ou je m’arrete pour picniquer.  Pas de problème d’eau car j’avais fait le plein d'eau à la source de la Tenna.

Vers passo cattivo.

En montant au passo cattivo.


Ce qui m’attend est impressionnant, je dois monter sur la crête à 2110 m le long d’un sentier étroit ou il m’est impossible de pédaler: trop étroit, trop raide et trop dangereux en cas de chute.  Je suis un peu préoccupé sur la façon de continuer mais décide de commencer la montée à pied et de voir comment la piste evoluera derrière le sommet.

Après une demi heure de poussette le sentier devient horizontal et « pédalable” en faisant bien attention pour ne pas tomber.  Tout rentre dans l’ordre avec de jolis passages, de très beaux paysages et des vues jusqu’à Castellucio et son “piano grande” et même Visso où j’ai dormi la nuit dernière.

Apres passo cattivo.

Sentier de montagne (j'en ai fait une bonne partie à pied).

Fleur locale.

Le parcours deja fait.

Monte Porche en haut à gauche.

Passé le monte Porche je décide d’abandonner le chemin de crête et de descendre sur la fontaine de la lumenta où je fais un picnic et le plein d'eau.

 S’ensuit une belle longue descente sur piste jusqu'à la Madonna de Conna et sur l'asphalte jusqu'à castellucio. 

Castellucio et le piano grande.

Champs de fleurs sur la piano grande.

Le piano grande di castellucio.


Après la traversée du “piano grande” où il y a seulement deux ou trois champs pleins de fleur (la fleuraison et prévue pour la mi-juillet cette année) j’arrive au “refugio degli alpini” à forca di presta.
Là coup de pompe et je dois m’arrêter completement à court d’energie, heureusement j’avais une barre énergétique qui me donne un fameux regain (à se demander ce qu’il y a comme ingrédients dedans !) et j’arrive sans encombre par un sentier relativement plat au refuge « colle le cese ». J’y retrouve la voiture, charge le VTT et prends la route. Deux heures après je suis à la maison sous une bonne douche !

Il faisait quand meme 41°C à 18:00 a terni !

Dure journée de presque neuf heures de VTT sous un soleil battant.

2012 - Sentier cathare (english)





Mountain biking along the “sentier cathare” (southeast France)
April 1-6, 2012



Foreword

Betsy had signed up for a music session near Carcassonne for the first week of April, and rather than staying in Torraccia in Italy I had decided to come along, not for the music session but for a MTB trip. My MTB buddies not being able to come along I had decided to go alone, and be extra careful on this technical trail.

However a week before our departure our son Rémi called from Montréal:

- Dad could I come along on your MTB trip?
- Sure, I would really love you to join me, I’d prefer to have company and Betsy would feel better knowing that I am not alone;
- OK, let me check travel arrangements and I’ll be back to you.

The “sentier cathare” can be followed on foot, on horseback or on mountain bike. It is normally done in the direction Port-la-Nouvelle on the Med to Foix, but can also be done the other way around.  It crosses various regions and progresses from the vineyards of the Corbières to the mountains near Foix. Climate, vegetation and topography are quite different; I had decided to start from Foix and reach the sea.  From my contacts with people having done it, I though it would be easier to go up on technical single tracks where I was likely to push my bike, and down on wider tracks where I was likely to ride the bike, the other way around sounded too technical for my competence.


A bit of history

The cathare followed a religion which preached a return to simple values, was opposed to the luxury excess of the church and valued fasting, no swearing, no sex (poor fellows!) etc.  It became quite popular in southeast France around the X-XII centuries to such an extent it threatened the authority of the church, which had sent priests to invite the cathare to rejoin the ranks of the church. It did not achieve anything and the church allied with the king of France undertook to eradicate the cathare movement, either by forcing them to abandon their faith or killing them.  The cathare sought refuges in heavily fortified castles in strategic locations but ended up eliminated; the ruins of those castles dot the sentier cathare and constitute an added bonus to our trip.

Day1: Foix to Montségur (39 kms, D+ 1850m)

The night before our departure was busy with eliminating all non-essentials items from our luggage. Since we would have to carry them on the bike, there was a strong incentive to travel light, ultra light. ; a single change of clothing, some repairs parts, basic medical kit and warm and waterproof gear, April can be cold in the mountains!

Getting ready.

Ready.

Ready and smiling!

Up we go!


After a false start (I had kept the hotel garage key in my pocket and had to return it to the hotel) we started the climb that would bring us to la “ferme blanche” above Foix, the path being narrow and steep we had to push the bikes for a while. Once on the top we could start pedaling and doing some adjustment to Rémi’s rental bike, seat, brakes, etc.   

A bit of pushing.

Fixing Rémi's bike.


The track leveled out and we met a few walkers. At the col de Touron I misread the map and we had to look for the trail for a few minutes, fortunately a group of hikers had a detailed maps that put us on track.

We continued towards the château de Roquefixade but a rocky outcrop I saw in front of us had me thinking we were on the wrong track. We descended through brush to an asphalt road that brought us to the village of Roquefixade and it is only then I realized that the rocky outcrop I had seen earlier was in fact the castle! Back up with the bike for a visit: our first cathare castle, from the top of the castle we could see snowy peaks in the distance: winter was not completely gone!

Roquefixade.

Roquefixade.


After Conte a difficult trail with ruts, mud, rocks and roots had us on foot and pushing the bikes until le Sau. I have to admire riders who could ride either up or down those types of tracks, way above my abilities.  We decided to use the asphalt road to reach Montségur where we had reserved rooms and dinner at the gite « lou sicret », a nice sign was welcoming us.  The gite was all ours and we could enjoy showers, hot abundant dinner and an early night.

Welcoming sign.


Rémi is learning fast how to handle an MTB and rides quite strongly, no doubts he can complete that trip.


Day 2:  Montségur to Puivert (47 Kms, D+ 1080 m)

The guardian of the gite offered to drive us to the castle of Montségur saving us a half hour walk.  Arriving early at the booth we did not have to pay and could visit the castle undisturbed climbing forbidden stairways to enjoy a panoramic view from the top; check another castle!

Village of Montsegur from the castle;

No entry!


Back to the gite to get our bikes and cover ourselves since it is cool. The blue and oranges marks of the sentier cathare make their appearance; we will follow them for a while!  The trail is very well blazed and is easier to follow than on many other previous trips I have done.

Trail markers.


Good climb until serrât de liam followed by a technical descent to the parking of Petail at the entrance to the gorges de la Frau. After leaving the tar road, the trail along the gorges becomes technical and we start pushing.  There are still patches of snow in the shady places.   

Entrance to gorges de la Frau.


Gorges de la Frau.

There are still patches of snow.

A happy quebequois!



Exiting the gorges we find a wide gravel road where we move briskly in spite of some snowed-in sections, and reach Comus and the col de la Garganne. We enjoy a very pleasant descent to Montplaisir and arrive in Puivert, where we stay at the « gite des marionnettes » owned and operated by a couple, the husband being one the few remaining puppets makers. 

Puppet maker and his wife.


Dessert consisted of a great chocolate cake, which we overdosed on, not being afraid of calories.  The Spanish hikers we shared the gite with were more moderate.



Day 3: Puivert to Puilaurens (49 kms, D+ 1200m)

A cloudy and grey morning with poor forecast so we keep overshoes and raincoat on top of our bags, ready to be used.  We visit the Puivert castle still inhabited (so to speak as he lives in a trailer near the entrance) by the owner who provides good information on his castle.  There are still many rooms looking as if someone did actually live there recently, an interesting visit.

Puivert castle.

Puivert castle.



Good trail to Nebias and Lafage. Thereafter a difficult uphill where we push the bikes until Coudons. Nice trail to Quirbajou, a small quiet village, where a dog decides to adopt us and follow us until Marsa through a challenging downhill track. 

Interesting track.

Towards Marsa with a friendly dog.

Towards Marsa with a friendly dog.


The rain starts during our picnic and will stay with us until Puilaurens. Easy trail through Cailla and Axa to arrive on the castle of Puilaurens and go to the village where we stay at the « mas occitan », a comfortable chambre d’hôte.  The owners treated us to an excellent « blanquette à l’ancienne ».

Feels good to walk.



Day 4: Puilaurens to Duilhac-sous-Peyreperuse (53kms, D+ 1150m)

We walk back up the castle to visit it.  Since we are quite early there is no guard and no admission fee. Puilaurens: check!

Puilaurens.

Puilaurens.

Defensive structure at Puilaurens.

Wide angle of Puilaurens.


A muddy track, remember it has been and is, still raining, until la Villase-fenouillet. We had been warned that the gorges of sainte Jaume would be hard to manage with panniers and decided to follow the asphalt road to Caudies.  Hot coco and coffee warmed us up before buying picnic ingredients.  We sheltered from the wind and the cold in a small barn for our picnic and a few minutes rest.

The track towards Prugnanes and gorges de Calamus is wide and flat and we chat and look at the landscape without paying too much attention to the map.  That was a MISTAKE. Before we realize it, we are in St Paul de Fenouillet and have to do an extra 5 km uphill to enter the gorges de Calamus. Great vistas, with a road cut right in the rock and a river at the bottom of the canyon, plus quite a bit of wind.  Very impressive and worth the extra distance.

Gorges de Galamus.

Gorges de Galamus.

Gorges de Galamus.


Exiting the gorges we follow the sentier cathare up a steep hill (read pushing bikes) until the col de Souls.  Fortunately we find a road (shown on the map) allowing us to avoid going all the way up pech d’Auroux (elev. 940m) that we follow until the château de Peyrepertuse. 

Pleasant track.


Some deep clay patches on this road jams wheels, brakes and gear change and we have no alternative but to carry the bike until the road becomes hard again, and clean them thoroughly; not so easy a job without water or proper tools.  The bikes (and the riders) now look pretty muddy!

We prefer tracks!

Nice track.


We visit the castle (Peyrepertuse: check!) after paying since we arrive during visiting hours, and go down to the village of Duilhac, chambre d’hôte « aux lavandes ». Dinner in a so-so restaurant and good night rest.  I give some pruning advice to the owner regarding her lone olive tree, let’s hope it survives and prospers!

Peyrepertuse.

Peyrepertuse.




Day 5: Duilhac-sous-Peyrepertuse to Embres-et-Castelmaure (42 kms, D+ 1050m)

Sunshine and blue skies this morning are such a pleasure.  I had read that the trail section between Duilhac and Queribus was very difficult and all persons we had met had confirmed it, consequently we decide to ride on the asphalt road.  Wise decision since the road goes up a steady 17% average.

Towards Queribus.

Rock patterns (Queribus).

Queribus.


Queribus is the best kept and most interesting castles among the ones we have seen, furthermore the site is splendid and we can even see the sea.  Interesting visit (Queribus: check! We are on our sixth castle only one or two more to see).  From the top tower we try to make panoramic photos using “photosynth” an I-phone application, the results are mediocre but it is fun to play with those apps.

Local specialty.


We start to see vineyards, and after passing by the ruins of the castle of Padern (no visiting allowed due to the falling walls) we reach the village where Rémi has a coffee in the café des sportifs. Had there not been a sign saying it was open we would have thought the place had been closed down for years, see the picture!



Padern.

Padern from below.

Café des sports (et des sportifs?).


After Tuchan we go to the castle d’Aguilar, one of the worst kept but the view is pleasant, it is the last cathare castle on our trip (hurrah! seven out of seven, perfect score!) and we sleep in Embres where I had reserved a gite.  In fact we have a complete house at our disposal, and the owner has filled the fridge for our dinner since there are no shops or restaurant in the village.  Rémi cooks a great “pasta alla carbonara” and the ½ kg of pasta disappears without any problem.  Great quiet night with starry skies, the last of our trip since to-morrow we plan to reach Port-la-nouvelle.


Day 6: Embres-et-Castelmaure to Port-la-nouvelle (40 kms, D+ 1000m)

Another clear morning and much warmer than any previous day, we are getting closer to the sea.  Down a narrow track with an erosion ditch in its center that tests our technical competence (or the lack of!) and a pleasant uphill to reach a statue of the virgin Mary with a great view over the landscape.

Statue of the Virgin Mary.


We pass Durban-Corbieres and meet a “gaspésien” (Gaspé is a region of Quebec province, Canada) who decided to settle there, fix up his house and live like a Frenchman.  He warns us that the track up “the cliff” is quite steep and difficult.  We keep going and think he has been exaggerating since there are no special difficulties on the track.  It is only after the “ferme de Madourelle” that we understand what he meant by “difficult”. The trail is a footpath, narrow, rocky and very steep. No way we could ride a bike there and we end up carrying them for a few stretches until we reach the summit.

hard to ride this one up!


There we encounter the wind and understand why they chose that spot to installed windmills to generate electricity.  Those are enormous from close up and make an eerie swishing noise. The trail is flat among low scarce vegetation on a limey rocky soil and we move forward at a good clip with more and more sightings of the sea.  

On the plateau.

Wind vane.

Wind vane.

Wind vanes.
Getting there.


 We see panels indicating port-la-nouvelle our destination, a sure indication we are reaching the end of our trip.  An easy downhill brings us to the RR station of Port-la-nouvelle where we take the classic picture.

End of trip.

We did it!


We then followed the biking path along the lagoon until Narbonne plage where we returned Rémi’s rental bike, met Betsy and had a celebration dinner.






General information

We used the map published by rando-edition  le sentier cathare » at 1: 55,000. It is a good map but not accurate enough for tricky passage where the French IGN maps at 1: 25,000 would be far better and more detailed. To avoid carrying the 12 or so maps we would have needed I copied on my iphone the relevant map sections from the IGN site « Geoportail ».  It complemented the rando-map without adding weight, being able to zoom these pictures was an added bonus.

Bikes were hard tails, we rented a Gitane (a French make) from a rental shop in Narbonne plage for Rémi, and his only problems were frequent seat and brakes adjustments.  Mine is a KTM with hydraulic disk brakes, schwalbe marathon extreme tires front and fat Albert double defense at the back. Not a single puncture during the trip.  However the Wheel bearings took a serious beating and needed complete revision and some repairs upon arrival. Otherwise no technical problem.

Weather was typical early spring: with cool nights, brisk mornings, some rain and sunshine days.  There was still snow in the higher elevations (1500-1800m) but that was above our itinerary.

Equipment:
Air pump, spare tube, spoke key, telephone wire (convenient, strong and light), plastic self-locking ties (most useful), multiple tool with chain tool, quick chain-link, patches and glue; can of WD40 and some lubricant used for chain cleaning and lubrication, spare derailleur hanger.

First aid kit:
Band-aids and cleaning cream.

Clothing used:
Overshoes, raincoat, windproof vest, “wind-stopper” warm biking jacket, long sleeves “capilene” (Patagonia) shirt, warm gloves lightweight long pants
Not needed: rain pants, fleece hat, short sleeves “capilene” shirt, long sleeve “craft” warm shirt, long johns, long sleeve cotton shirt.