2007 - Kayaking Around Elba

Kayaking Around Elba 
 June 2007
BPL and JCL






Foreword:

Before going on our Corsica adventure (July 12-25) we thought we had better practice rowing and camping out, so we would a)- be in better shape, and b)- get used to sleeping on beaches and getting up early. Going kayaking around Elba was a good program since it is not too far from Torraccia, it is not too big (100 km or so) and we had already been there with an organized Italian group. We knew there were many beaches and that we could do it on our own reasonably safely, plus conditions would be somewhat similar to Corsica.

Three and a half hours drive to Piombino (through tortuous roads in Etruscan territory) without too much traffic. On the ferry to Elba, we met another kayaker that I had met on the Discesa del Tevere in 2006 (Massimiliano Pierini, a magician) and chatted with him during the crossing and agreed to meet him at Isola Paolina on our last leg.




Day 1: 16 nautical miles (N.m.)

Tuesday morning we loaded the gear in the kayaks and left around 10:00. Wind was OK until punta Polveraia and then dead ahead  (SW 10-15 knots)! We stopped at 14:30 in spiaggia Ogliera close to a full contingent of bare Germans and rested for 1:30 hour.




Thereafter wind was favorable all the way to punta Bardella where we found a sheltered, if not beautiful, camp site. Arrival at 18:30.  
(16 miles in 7 hours of kayaking: 2.2 knots average)





Day 2: 16 N.m.

Wednesday morning was cloudy but with weak winds when we left at 08:00. We cut across all the bays until spiaggia dei Pareti south of Morcone where we arrived at 10:40.  Good rest and start again at 12:40. Stop over on a beach near Punta Rossa, past an old abandoned coal mine( Punta della Calamita) between 13:30 and 15:15. Kept going until Spiaggia Reale near an abandoned coal mine just east of Porto Azzuro. We arrived at 17:30 having enjoyed favorable wind most of the day. Had 1 (even 2) cold beers on the beach which tasted delicious.


Then we waited on the beach until the local restaurant served dinner and set up camp after sunset. Good campsite and easily felled asleep.
(16 miles in 6 hours: 2.6 knots average)




Day 3: 18 N.m.

Wind was definitively favorable SE 10-15 knots when we left at 08:00 and at 09:30 we reached Rio Marina (where the race during Elba Marathon started) where we replenished our groceries. Left at 10:00 under same wind conditions to reach Capo Vita at the extreme north of the island. Wind shifted and helped us all the way to spiaggia di Nisporto that we reached at 12:30. Nice rest on a deserted beach where we practised buiding shade shelter, worked OK except when wind picked up!


Left at 15:30 with a strong 15-20 knots South west wind dead ahead! Fought waves and wind until spiaggia de Zupignano where we rested for 30 minutes. Timed our crossing of the Portoferraio bay immediately after a ferry had departed and with favorable SE wind (5-10 k) were able to cross quickly without encountering ferries, that was lucky! All the beaches close to Portoferraio being crowded and close to civilization went as far as spiaggia Seccione, a bit narrow for comfort but we moved as high as possible, arriving at 18:30.  Betsy was pooped and glad to stop and and settled for the night. She decided that Corsica was NOT for her, too many miles and too early departures, I would do it alone with the French group.


(18 miles in 6:30 hours: 2.8 knots average)




Day 4: 8 N. m.

Left at 08:00 without much wind or waves and leisurely followed the coast past Capo d’Enfola, with nice rock formations. The wind picked up SW 5-15 knots with gusts, which slowed our progression due south across the bays. We landed at spiaggia Paolina at 10:30 and called Massimiliano who came to show us his boat with its homemade sail and rigging. Left at 12:00 and passed an Italian Navy boat on exercises with camouflaged guys riding full speed on landing crafts. Reached Marciana Marina at 12:30 where we saw Gaudenzio teaching paddling techniques to a friend. He offered us a fresh shower (much appreciated). We loaded gear in the car and went for a beach lunch with him, Luciano Belloni and Costantino Lifrieri ( a Sardinian I had met on a kayak adventure in Maddalena in 2004). Drove easily back to Torraccia where the sleeping in our bed felt oh SO good!
(8 miles in 3.3 hours: 2.4 knots average)



Total for the trip:
distance 56 miles in 24 hours or 2.3 knots average.

2006 - Kayak autour des îles ioniennes (F)

Kayak autour des  îles ioniennes
jacques  ET betsy
27 Juin – 10 Juillet, 2006







Itinéraire










Préambule:

Depuis l’achat de nos kayaks en 2004 nous sommes allés en balade principalement avec des groupes italiens,, ce qui nous a permis de découvrir des coins intéressants comme l’île d’Elbe, les îles Pontines, la Sardaigne etc.. Bien qu’il soit amusant d’être dans un groupe, il y a en général trop de monde et il faut rester avec le groupe.  Ils nous ont enseigné les mesures de sécurité de base et comment remonter à bord, et avec ce que j’ai appris avec le groupe de kayak du Brusc, nous considérions que nous serions capables de faire une balade à deux, comme nous l’avions déjà fait en Sardaigne, mais sur une période plus longue.

J’avais lu un compte-rendu d’excursion dans les îles ioniennes par des kayakistes français, un joli coin pas trop loin de l’Italie et facile à rejoindre par ferry.  Betsy était un peu inquiète à l’idée de passer deux semaines en kayak, mais le fait d’y aller en voiture offrait l’option d’abréger le périple et faire du tourisme en voiture si nécessaire. Notre emploi du temps imposait la période fin juin-début juillet.

J’améliorais le matériel de navigation et de sécurité avec l’achat de compas, lignes de remorquage, pagaie de secours, cartes, fusées de  détresse, etc. pendant que Betsy choisissait un « ukulele » (petite guitare) jaune fabriquée en Chine qui puisse se ranger dans le compartiment de son kayak.

Nous embarquons sur le ferry à Ancona et à la présentation des billets le steward nous propose une cabine « de luxe » que nous acceptons bien sûr et nous nous retrouvons dans une cabine spacieuse, avec vue sur la mer et air climatisé.  N’ayant pas apporté de boissons, nous achetons une bouteille d’ouzo pour nous initier aux produits grecs, verdict : tout à fait buvable !  Mer calme, après-midi tranquille sur le pont au soleil, dîner et une bonne nuit avec la climatisation.  Le débarquement est plus rapide que l’embarquement (10 minutes au lieu de 2 heures) et nous prenons la route de Lefkas. Première constatation : l’essence est moins chère en Grèce qu’en Italie : diesel .95 contre 1.20 euro le litre !

Nous arrivons à Lefkas ville vers les 11 heures et après quelques essais infructueux trouvons une plage adéquate pour mettre les kayaks à l’eau et les charger à Nikiana, près du port de plaisance, où nous pouvons aussi garer la voiture.  Il y aurait là une base de l’Union des Centres de Plein Air (UCPA) qu’il serait peut-être possible d’utiliser pour la mise à l’eau et pour garer la voiture ?  Comme toujours il semble impossible que la montagne de matériel puisse tenir dans les compartiments des kayaks mais 2 heures plus tard tout est rangé ;  nous prenons notre premier repas dans une taverna au bord de la plage. Nous garons la voiture sur la rue et attendons jusqu’à 16 :30 que le vent et la mer se calment pour partir.





Lefkas-Nidri (27 Juin)

Nous passons prés de l’île Sparti et trouvons un lieu de bivouac médiocre au Sud de Ag. Kiriaki. sur l’île de Lefkas.  La plage est étroite mais en remontant une piste pentue nous trouvons en endroit où il est possible de camper dans des conditions raisonnables. (Distance parcourue 10 Km)






Nidri-Meganisi (28 Juin)

Ce matin au réveil, mer calme et pas de vent, on pense partir tôt (en fait la montre de Betsy ne marchait plus, et nous avons utilisé mon téléphone portable!), mais il nous faudra pas mal de temps pour tout remettre dans les kayaks ; c’est toujours long les premiers jours car on ne sait pas encore où va le matériel.  On fait le tour des îles Skorpidi et Skorpio (celle de Niarchos) pour aller à Vathi sur l’île Meganisi (il y a un Vathi sur Ithaque !).
Vathi (Meganisi)  

  Bivouac sur Meganisi




Arrêt dans ce petit port typiquement grec pour thé et sandwich, puis on longe la côte Nord-est de l’île où il y a plein de petites plages et de criques.  Il n’y a pas encore trop de voiliers car la saison ne commence que début août en Grèce.  Pique-nique sur une petite plage juste au Sud de Akr. Elia.
Nous continuons le long de la côte Sud et passons Ormos Dichali.  Comme il est encore tôt (du moins on le pense!) on décide de pousser jusqu’à Akr. Kefali, à l’extrémité Sud de l’île, et de trouver un lieu de bivouac. Aucun emplacement possible et le vent et la mer se mettant à forcir nous retournons à Ormos Dichali où nous avions remarqué un bon lieu de bivouac. (30 Km)




Meganisi-Mikros Gialos (29 Juin)

Ce matin nous refaisons la route faite hier soir, mais dans de bonnes conditions la traversée sur Akr. Kefali se passe agréablement, et nous confirmons qu’il n’y a aucun bivouac possible le long de la cote Est de l’ « hameçon ».  Par contre dès que nous avons passé la pointe Akr. Kefali, nous nous arrêtons dans une crique très étroite où il y a un bateau d’italiens bruyants mais très sympa qui nous offrent le passage pour nous et les kayaks sur Ithaque (que nous refusons) et recommandent les plages d’Ithaque comme étant très belles.


JCL et BPL en kayak

La côte Ouest est très intéressante avec des caves et de belles formations rocheuses.  Au niveau de la grotte Papa Nicolis, nous obliquons plein Ouest et traversons pour arriver à Poros (aussi appelé Mikros Gialos). Un petit village au bord de la mer avec des chambres et des « tavernas ». Nous prenons une chambre chez Dionisos Konidaris, téléphone : (026450) 95528, avec climatisation (il fait 40 °C !) pour 45 euros. C’est ici que nous réalisons que nous naviguons avec une montre complètement nase ! (20 Km)




Mikros Gialos- Frikes sur l’île d’Ithaque (30 Juin)

Sous de bonnes conditions nous pagayons plein Sud, passons la pointe akr. Trachilos et continuons vers l’île d’Arkoudi, une traversée de 4 ,5 miles environ. 
La seconde traversée (3,5 miles) nous amène sur la plage Ormos Voukendri  sur Ithaque, où nous prenons notre déjeuner. Les touristes italiens qui y sont déjà sont discrets malgré leur chien qui vient se renseigner sur notre déjeuner !  Nous sommes maintenant sur les terres d’Ulysse !
On longe la côte jusqu’à Frikes, petit village tranquille où nous trouvons une chambre au-dessus d’un bar pour y prendre sieste et douche.  Ce n’est que plus tard en nous promenant que nous apprenons qu’il y a fête au village et que le podium pour l’orchestre est juste sous notre fenêtre !!!
Nous découvrons parqués à coté des nôtres 2 autres kayaks appartenant à Dan et Sandra, 2 anglais guidés par Joanna Dounias (jo@paddle.com.au), une australienne d’origine grecque, qui se baladent dans les îles pour une semaine.  Elle nous fournit quelques informations et recommande la taverna « Penelope » pour un dîner que nous partageons avec Dan et Sandra.  Jo travaille en “free-lance” avec  “trekking Hellas” (http://www.seakayakingreece.com) qui organise des tours avec ou sans guide et loue des kayaks, leur site donne paraît-il de bons itinéraires de balades dans les îles !   (20 Kms)





Frikes-Kritami plage (1 Juillet)

La nuit a été bruyante et animée!  Joanna, le guide suggère de visiter le musée de Stavros, 2 Km au-dessus de Frikes, une bonne marche au soleil et nous trouvons un bien petit musée, un  distributeur de billets et un bar, ainsi qu’une belle vue sur la côte Ouest d’Ithaque et l’île de Céphalonie.
Départ de Frikes à 13:00 et balade le long de la côte, nous passons Kioni et diverses plages sur la côte Sud-est.  Lors d’une halte sur une de ces plages, le surf prend les kayaks et les roule dans tous les sens. Rien à faire vu leur poids (ils sont plein d’eau) et les vagues, ce n’est qu’après l’accalmie des vagues que nous pouvons les vider et les remonter sur la plage.  Leçon de base : toujours remonter les kayaks et les attacher ! Ces rouleaux sont causés par les ferries ultra rapides qui passent le long de la côte Est d’Ithaque. Attention donc et nous aurons l’occasion d’appliquer cette consigne! Nous bivouaquons sur la plage O. Kritami. (15km)




Kritami plage- Vathi (2 Juillet)

Aujourd’hui petit programme: balade en kayak jusqu’à la plage d’Ormos Aetou au fond du golfe de Vathi et nuit à Vathi.
Avant d’arriver à la plage quelques rafales descendant des montagnes font lever la mer mais sans problème vu que nous sommes encore tout près de la côte.  Pique-nique et bain sur cette plage.
Pour rejoindre Vathi nous sommes plus éloignés de la côte et les effets du vent se font sentir, mer agitée et rafales de vent force 5 beaufort, nous obligent à nous concentrer. Heureusement nous avons le vent et les vagues dans le dos. 
Dans le port de Vathi, aucune rampe pour atterrir et sortir les kayaks de l’eau.  Nous devons ressortir du port (vent et vagues de face maintenant!) pour aller à Limin Vathi, un port de plaisance au Nord de Vathi avec une rampe, une remontée au vent assez musclée !  Déjeuner sur place et le propriétaire de la taverna nous trouve une chambre à 10 mn du centre ville. En fait c’est un appartement avec vue imprenable sur le port et une terrasse que nous utilisons pour les apéros. On négocie même le prix à 50 au lieu des 75 euros demandés initialement! (15 Km)




BPL et la vue de notre chambre sur Vathi (Ithaque)






Vathi (3 Juillet) 





Mer et vent étant encore trop forts pour nous, nous déclarons une journée de repos avec balades à pied et bain dans la baie de Ormos Skinos. Les conditions s’améliorent nettement en soirée.




Vathi- Pis Aitos (4 Juillet)

Ce matin gros nuages, tonnerre et quelques gouttes de pluie !  Le temps parait incertain et nous décidons d’attendre que les conditions se stabilisent, ce qui se passe vers les 09 :00. On passe en kayak la pointe d’Akr. Skinos et continuons vers le Sud. Après plusieurs grandes plages vides le long de la côte nous faisons un arrêt déjeuner sur la plage de O. Platia Ligia.  
Nous avons croisé un groupe de kayakistes de l’UCPA (basé d’après ce que j’ai compris à Nakiana), et sur leurs recommandations nous bivouaquons sur la plage de Pis Aitos, juste au Nord de la rampe du ferry. Le fait de pouvoir hisser les kayaks au-dessus de la plage est rassurant, les lumières du dock sont un peu trop fortes mais ne nous empêchent pas de dormir : un bon site.  Les quelques grains de maïs que nous laissons tomber pendant le dîner font le bonheur des fourmis locales !  (30 Kms)

Bivouac à Pis Aitos  

Fourmis grecques affamées!

                                                        



Pis Aitos-O. Voukendri  (5 Juillet)

Belle journée pendant laquelle nous continuons notre remontée entre Ithaque et Céphalonie. La côte est jolie jusqu’à Polis, avec des rochers entre lesquels on se faufile, et nous déjeunons dans une taverne sur la plage de Polis : une friture de sardines pour moi et de calamars pour Betsy, les deux extra-frais et super-bons surtout accompagnés du petit blanc local !  Surprise nous pouvons encore entrer dans les hiloires de nos kayaks !!!!  Sieste à Amoudi plage.
A la reprise le vent a pris des vitamines en  s’enfilant dans le canal formé par les deux îles et nous l’avons en plein dans le nez. Les muscles travaillent pour passer la pointe Akr. Oxoi et pour traverser kolpos Afales  A la pointe Nord vent et mer sont franchement établis et nous devons nous concentrer pour naviguer.  Dès que nous passons la pointe akr. Melissa, à l’extrémité Nord de l’île, les choses deviennent nettement plus agréables avec vent et mer dans le dos. 
Le programme était de dormir sur la plage même où nous avions atterri pour la première fois sur Ithaque, mais les kayakistes français y étaient déjà installés. Nous les saluons et allons nous installer sur la toute petite plage juste à coté. En fait elle est nettement mieux que la grande plage, mais là aussi il convient de remonter les kayaks sur les restanques des oliviers pour se protéger des vagues des ferry rapides. Ceux-ci sont tellement éclairés qu’ils illuminent notre campement en passant pendant la nuit !

Un beau bivouac sur Ithaque





O. Voukendri –Kalamos (6 Juillet)

Nous refaisons la traversée sur Arkoudi (3,5 miles) en sens inverse, le vent et la mer se levant en cours de route, bien sûr droit dans le cap! Après un repos sur la plage d’Arkoudi on continue sur l’île de Kithros (4 miles); vent et mer se calment mais il fait chaud et la traversée est monotone. 
Nous atterrissons sur la plage que nous avions remarquée à l’aller où il y a un bateau plein de touristes qui se préparent à un pique-nique. Un couple des îles Féroé est assis à coté de nous, lui capitaine d’un bateau de pêche, elle pharmacienne, il était ravi d’avoir pu essayer le kayak que Betsy lui avait proposé, sa femme le prit en photo pour montrer à la famille !
La troisième traversée vers l’île de Kalamos (3 miles) se passe bien, mais nous commençons nettement à fatiguer.  La première plage pour camper est à Ormos Gerolimnionas mais nous sommes tellement près du village de Kalamos que nous décidons d’y aller dormir dans le confort d’une chambre. Les rafales de vent descendent des montagnes et malgré la proximité du rivage (200-300 mètres) les vagues se creusent et le vent atteint force 5-6 ! Pas de danger mais impressionnant quand même !
Nous trouvons avec difficulté une chambre et apprécions le dîner dans une taverna sur la plage.  Kalamos est plein de voiliers loués par des anglais et nous sommes heureux d’être en dehors du port !  Kalamos ne donne pas l’impression d’une ville fort sympathique.  La plus (trop pour nous!) longue journée: 35 km.




Kalamos-Kastos (7 Juillet)

Après une bonne nuit de repos (il n’y a pas beaucoup de bruit sur ces petites îles sauf en cas de concert!) petit déjeuner et balade en ville, les prix sont certainement influencés par tous ces anglais : café à 1,80 euro et yaourt à 2,60 !
Aujourd’hui petit programme : Kastos l’île voisine.  Petite traversée et croisière le long de la côte Sud de Kastos; sur toutes les plages on remarque des traces de foyers, pas des petits feux mais des gros, d’où il reste divers objets non combustibles, boites de conserves etc.  Dommage car ça dépare un peu ces belles plages.  On apprendra dans le village qu’il n’y a pas de traitement d’ordures sur l’île et que c’est le seul moyen de se débarrasser des déchets!!! 


Rochers sur l’île de Kastos

On va déjeuner à Kastos un petit village tout à fait tranquille. Le restaurant où nous déjeunons nous donne le numéro de téléphone de la seule personne qui loue une chambre sur l’île : 26460-91138. Nous nous installons sur la plage en face de l’île de Prasonisi pour y bivouaquer.


Bivouac sur l’île de Kastos




Kastos-Mitikas (8 Juillet)

Quelques gouttes de pluie nous réveillent pendant la nuit et c’est le branle-bas pour monter la tente, tout mettre dedans et reprendre notre somme! En fait ce ne seront que des gouttes et pas d’averse.  Au réveil temps nuageux et calme dont nous profitons pour longer la côte de Kalamos avec de belles grottes et des rochers aux formes intéressantes.
Nous traversons vers Mitikas et entrons dans l’hôtel au moment ou la pluie commence à tomber. 
Déjeuner dans un restaurant authentiquement grec, c’est-à-dire où ils ne comprennent que la langue nationale, amusant et acceptable. L’après-midi, balade dans le village et dîner dans un restaurant avec vue sur la façade Ouest du village, beaucoup plus touristique et scénique, sauf quand il y a un orage qui se prépare comme c’est le cas.  Mais pas meilleur pour autant !




Mitikas-Nikiana (9 Juillet)

Remontée tranquille (pas de vent ni de vagues) vers le Nord le long de la côte.
La traversée jusqu’à Akr. Variko est un peu longue et monotone car il fait chaud et la mer est d’huile.  A l’Ouest de la péninsule, jolie plage (en fait il y en a plusieurs) dans la baie d’Ormos Variko sur laquelle nous pique-niquons et faisons des essais d’abri contre le soleil (voir photo).
Au niveau de la balise d’Akr. Kefali nous traversons droit sur Nikiana où nous retrouvons la voiture intacte.  On décharge les kayaks, casons tout dans l’auto et prenons un verre pour célébrer l’heureuse conclusion du périple.  Nous trouvons une chambre à Lefkas et visitons le centre de la vieille ville fort sympathique malgré trop de touristes.  Fin de la balade kayak!

Abri anti-soleil sur la plage de O. Variko!




Galaxidi (10 Juillet)

Profitant des jours qui restent nous décidons de visiter Delphes et de dormir à Galaxidi, dont le nom me semble familier car je pense que nous nous y étions arrêtés avec Pierre et Jane Desjardins  sur leur voilier lors d’une croisière en Grèce.
On fait route via Preveza, Amfilochia le long du Amvrakikos Kolpos, Agrinio et Mesolongi, où est mort Lord Byron, le poête anglais en 1824. 
Nous pouvons admirer le splendide pont Rion-Antirion vers Patras.  Je croyais que la route d’Athènes passait sur le continent et suivit les signes. En fait la route la plus rapide passe par le Péloponnèse et traverse donc le pont (un péage de 11,50 euros !) ce que je voulais eviter. Je demande à un employé comment faire et il me suggère de contacter le bureau d’informations qui me donne les consignes nécessaires pour faire demi-tour, comme si ça arrivait tous les jours!!! Nous verrons lors de notre traversée vers Patras une voiture grecque exactement dans la même situation.
Après le pont la route vers Galaxidi est superbe, en bord de mer, sans circulation et en bon état. Galaxidi est bien le village où nous nous étions arrêté avec les Desjardins, et nous trouvons l’hôtel Poséidon prés du port, un hôtel un peu vieillot mais sympa (en fait le propriétaire nous vit arriver et nous convainquit d’aller chez lui, plutôt que chez sa soeur).  Le propriétaire de l’hôtel, Kostas, est un marin retraité plein de conseils, un peu envahissant mais généreux qui nous offre salade grecque et ouzo.  Le restaurant “oraia hellas” (la belle Grèce) sur le port sert un très bon poisson, certainement meilleur qu’à la taverne « albatros »  près de l’hôtel , tenue par le frère de Kostas!



Galaxidi-Delphi (11 Juillet)

Après la visite du petit musée nautique de Galaxidi (fort bien conçu et instructif) dans une ancienne maison privée bien restaurée, visite du site de Delphes (le centre de l’univers selon les grecs anciens) et surtout de son musée qui contient de très belles pièces dont le fameux aurige de Delphes.   

Delphes


L’après-midi alors que nous étions sur le balcon de l’hotel nous voyons arriver une voiture française qui a l’air un peu perdue.  Quelques minutes plus tard arrivent deux français « kidnappés » par Kostas, en fait ils cherchaient l’hôtel qui est recommandé dans le « guide du Routard ».  Nous partageons avec eux un ouzo et des anchois offerts par Kostas, sympa !  Ce sont des jeunes infirmiers de Nîmes, lui passe chaque année ses vacances en Grèce et prétend qu’apprendre le grec est facile, sa compagne nous le confirme, nous verrons ce qu’il en est réellement!



Belles pièces!


Et encore de belles pièces!








Patras (12 Juillet)

Nous traversons le pont,  volontairement cette fois, vers Patras où nous avançons de 24 heures notre voyage de retour sans problème. 



Un beau pont (Rion-antirion)



Nous célébrons la fin du voyage dans un restaurant près du port où nous dégustons d’excellents poissons, super frais, et fort agréablement accompagnés d’un petit blanc local !
A l’embarquement dans le ferry, même scénario qu’à l’aller : nous obtenons un sur-classement et nous nous retrouvons dans une cabine “luxe”!  Très agréable.  Cela fait un drôle d’effet de se trouver maintenant sur un de ce super énormes bateaux, les quelques voiliers que nous croisons (ils doivent faire dans les 10-15 mètres quand même) paraissent touts petits vus du pont, inutile de dire qu’un kayak  ne doit pas être trop visible par beau temps, et  encore moins par gros temps ! 




Programme pour l’année:

Déchiffrer le message ci-dessous!

Un défi!







Post-scriptum (13 Juillet)

En arrivant à la Torraccia, impossible de trouver les clefs de la maison après avoir complètement vidé la voiture, heureusement qu’il y avait la clé de secours.  Le sur-lendemain la femme de ménage nous appelle pour nous dire que nous avions laissé les clés sur la porte !  Combien de temps y sont-elles restées ?






Généralités:
 
  • La carte “Corfu – Isole Ionie” publiée par Istituto Geografico De Agostini, indique les emplacements de plages, mais ne fournit pas de vue d’ensemble des îles., commode pour les bivouacs.
  • La carte marine No.G121 “Greece – Ionian Sea, The Inland Sea” par Imray, montre toute la zone et est imprimée sur un papier beaucoup plus résistant (à l’eau et aux plis).  Commode pour la navigation.
  • La météo était vérifiée sur http://www.windguru.cz/int/index.php?sc=35 par Aimée qui relayait les prévisions par SMS. Le temps suit un modèle assez simple: calme jusqu’en début d’après-midi puis plus agité l’après-midi.
  • Les kayaks (Prijon Touryak) étaient armés en catégorie “C” (soit au-delà de 2 miles d’un abri) la traversée la plus longue fut de 4 miles. Trafic maritime principalement sur la côte Est d’Ithaque, les bateaux y passent pour rejoindre le canal de Corinthe.
  • Les ferry “haute vitesse” causent des trains de vagues, d’ou la nécessité de hisser les kayaks le plus haut possible et de les attacher.
  • Ne pas savoir en avance sur quelle plage dormir faisait partie de l’aventure! Nous avons alterné camping et chambres chez l’habitant (par hasard 50-50 exactement !), ainsi que pique-niques et repas dans les « tavernas ».
  • Distance journalière maximum 35 Km approx. et 3 traversées, ce qui fut un peu trop surtout avec le vent qui se levait (force 5-6) en fin de journée.






Quelques adresses sur les îles ioniennes

Poros (Mikros Gialos), Lefkada: chambres agréables à louer (45 euros)
Dionisos Konidaris téléphone. : (026450) 95528,

Vathi, Ithaque: appartement à louer avec belle vue sur la ville à 5 min du centre (50 euros)
Vasiliki Tritsaroli, téléphone. (026740) 33389

Galaxidi, près de Delphes: hôtel vieillot mais sympa, propriétaire Kostas (50 Euros)
Hôtel Poséidon, téléphone. (02650) 41426
Bon restaurant sur le port: Oraia Hellas

Patras, bon restaurant de poisson (mais il y en a plusieurs qui doivent se ressembler):
“Mare” un peu à l’Ouest du port des ferries




Plages et Bivouacs

Lefkas:
Bonne plage au Sud d’Ag. Kiriaki . 

Meganisi:
Nombreuses plages au Nord-Est.  Bon bivouac à Ormos Dichali , ensuite AUCUN lieu de bivouac le long de la côte est de la “queue » de Meganisi !
Bivouac possible sur la plage en face de l’île de Kithros (aucune plage sur l’île), les autres plages sont trop étroites et les risques de chutes pierres trop élevés pour y camper.

Arkoudi:
La seule plage (sur la côte Est d’Arkoudi) est petite et sale et ne serait pas agréable pour y dormir, mais commode pour un repos entre deux traversées.

Ithaque Nord:
Bon bivouac à Ormos Voukendri.
Diverses plages sur la côte Sud-est, la seule plage pour bivouaquer confortablement étant à O. Kritami.  Attention au surf dû au ferries super rapides sur toute la côte Est d’Ithaque, toujours remonter les kayaks et les attacher !
Les plages aux Sud d’ Ag. Ioannis sont étroites de même qu’à O. Amoudi.
Grande plage au fond du golfe kolpos Afales, et petite plage qui a l’air adéquate pour un bivouac juste sous la pointe akr. Melissa.

Ithaque Sud:
Plusieurs grandes plages vides le long de la côte Est, mais O. Platia Ligia est trop étroite pour y passer la nuit. L’île de Pera Pigadhi serait envahie par les rats à la tombée du jour, à éviter comme bivouac !
Plusieurs belles plages jusqu’à la pointe Akr. Ay Ioannis. 
La plage d’Andri n’est pas très bonne pour bivouaquer il vaut mieux continuer jusqu’à Pis Aitos, juste au Nord de la rampe du ferry.

Kalamos:
Nombreuses bonnes plage entre Ormos Gerolimnionas et le village de Kalamos.  Les plages à l’est de l’île sont interdites aux campeurs.

Kastos:
Le meilleur emplacement de bivouac est en face de l’île de Prasonisi.

Mitikas-Nikiana:
Nombreuses plages entre Ormos Variko et la balise en face de Nikiana.



(see all photos at: 
 https://picasaweb.google.com/jaclah/2006IonianIslands?authkey=Gv1sRgCLSx_eDQqcukbg#)

2010 - MTB in Luberon-Verdon-Lure-Ventoux


 
Aug 31st- Sept 10th,  2010
Luberon-verdon-lure-ventoux



            This year after looking at various options we elected to go to the Luberon area even without the benefit of the VTT guides we used in the past.  Part of the fun is in making our own route and hoping everything works out OK.
           
            We consulted geoportail (www.geoportail.fr) the site where the IGN maps are available with a zooming tool which facilitates consultation and is as good as having the real IGN maps (even better since one can enlarge the maps).

            The original programme was to start from Gigondas (why not?)  go along the Ouveze river and reach Brantes, ascent the Ventoux, see Roussillon and its ocre quarries, cross the grand Luberon, the plateau du Verdon to Dignes-les-bains and Sisteron, then climb montagne de Lure and back to Gigondas through the high plateau of Forcalquier, and along gorges de la Nesque. Mike correctly pointed out that climbing Ventoux on the second day of the trip was may-be ambitious and suggested  we put Ventoux last, after montagne de Lure. A sound idea.


The participants:

- Mike, one of the founding father, and the senior, of this group who was riding a brand new Giant model.  Even if he had to walk some of the steepest sections of the route he always was right behind us and continuously displayed his great  sense of humour.
- Thom, son of Mike, who was even stronger this year than last, always ahead and riding further and longer than anybody else.  His cooking talents, not to mention his ability to fix flat tires, quickly were a basic ingredient to the success of this trip.
- Georg, friend of Tom, who decided to buy and bring his own bike this year. In spite of some jokes about the mudguards on his bike it was a strong and reliable bike. Georg is also an expert cook and with Thom ensured the intendance and cooking during the trip. How often do cyclists get omelette aux chanterelles for breakfast?
- Jacques, the lone Frenchman among those Kiwis. His main contribution was choosing the trip and loosing the track a few times! Writer of the current notes.
- And the most important element: Linda who kept us company at the beginning and the end of the trip, and as last year did carry our bags on a few occasions. - - - - Jim, one of the original three, declaring he’d prefer sailing his yacht and watch his horse win races decided not to come along. A cruel disappointment and a significant loss to the team. His forfeiture last year should have given us a hint of his giving up.  We hope he changes his mind for next year.








Day 1- Gigondas to Villes-sur-auzon (40km  mostly asphalt)

Thom (kneeling) re-assembling his bike

           
                       As always part of the  first day is spent re-assembling bikes after their travel as airplane cargo. The other priority is trying to select the absolute minimum things needed and fitting those in the bags.  Fortunately we sleep in hotel or Band B and do not need to carry tent and sleeping gear.

            We admire the blue crystal-clear skies and the shiny sun hoping they will stay with us all along the trip.                                              

 
Jacques and Mike in front of Ventoux


 
Georg and Thom in front of mur de la peste


            Gigondas being in the valley we have to go up and  around Dentelles de Montmirail,  a good way to get the legs in shape.  With the ”mistral” visibility is excellent.   We go through various villages such as le Barroux where we get a “group rate” to visit the chateau (4 instead of 5 euros, big saving!). The castle was restored by a private individual and one can only admire such generous people spending private money for the public good.

Chateau du Barroux



            Our destination tonight is Villes-sur-Auzon where we meet Linda who has transported our bags.  Mike thought I was bringing the IGN 1/25,000 maps and I thought HE was, so no maps. Fortunately Mike volunteered to go back home and get them, a long drive for him, but worth it since we will need detailed maps.

            The chambres d’hôtes in Villes-sur-Auzon is an old building with the stone pattern on the outside walls looking like roman ruins while the room I occupy has frescoes all over.   While mike was getting the maps, Thom, Georg and I had al fresco dinner under a fig tree which provided some extra to the dessert.




Day 2 – Villes-sur-Auzon to Roussillon (46 km, D+ 883m)

            Great to have good maps since we are leaving asphalt roads and taking small tracks.  We reached the “mur de la peste” after a very steep track where we all had to push  our bikes.  The “mur” was built in  1721 to prevent the spread of the pleague but was quite ineffectual; all that is left to-day are some sections  looking like any stone piles.

            The white mountain in the background is Mont Ventoux  (1912m) which looks so nice under sunny skies, but can turn quite nasty quickly under rain/snow storms.

            We picknicked in the forest and down through tracks amongst dry stone walls to Abbaye de Senanque. A XIIth century Cistercian abbaye surrounded by lavender fields. The building was under scaffolding and the roofs made of “lauzes” has to be cleared manually, quite a task when looking at the surface to be cleaned!


Cleaning roof of Senanque




Abbaye de Senanque (carte postale)
Stone walls on the way to Gordes
                                                                                                           
               
 We reached Roussillon and found rooms in hotel Rêves d’Ocres.  Some confusion when we did not see Mike arrive, he took a wrong turn and was cruising in the city (may-be looking for a bar in fact!).

            Roussillon is a small city mostly catering to tourists visiting the carrières d’ ocre at the edge of town, they used to be mined to provide pigment for industry.  Their red, yellow colours are typical of the region.  To-morrow morning is market day on the main square, a chance to get fresh local products.



Day 3- Roussillon to Lourmarin  (49 km, 660 D+)

            Market day in Roussillon, Thom and Georg have taken responsibility for food on this trip and enjoy cruising the market.  We took a quick tour of the carrières d’ocre in Roussillon, the colours under morning sun are impressive and the shapes quite unusual, it could remind one of the Grand Canyon of Colorado I guess. Easy track on the GR to  Bonnieux, then some more technical tracks (both up and down) to reach Lourmarin. 

            Its castle was initially built in the XVth century and restored in the 1920 by a French industrial. It presents a much friendlier look than most, it feels like a pleasure castle not a military one. 

            We checked in for the night at Gite du four à chaux.  We have a good dinner in a formal ambiance but refined food with good service.

Thom acquiring expertise in fixing flat tires



                               
  Jacques on the way to Lourmarin
                       
                                         



Day 4 – Lourmarin to Manosque (59 km, D+ 1343)


             Market day in Lourmarin, Thom and Georg got up quite early to get some ingredients for breakfast and lunch. We are treated to an “omelette aux girolles” (chanterelles), fruit salad, fresh bread, a four star breakfast. It was followed by a repair session to fix Thom’s flat tire, task at which he has become quite expert and can fix a tire in less than 5 minutes!


Breakfast of champions and gourmets (thanks to Georg and Thom)






Thom practicing his newly acquired skills

                                


                     In prevision of the long climb ahead we started early and followed a long trail going up the grand Luberon to Mourre Nègre (elev: 1,125m) and crossing the massif from west to east. Picnic immediately after Mourre Nègre followed by a nap. We are wakened up by randonneurs, doing on foot what we did on bike, quite courageous of them.
Mike riding on Grand Luberon towards Mourre Nègre





Well deserved rest after reaching Mourre Nègre (1125 m)



       
            Then great fun riding the crest line when, after rounding a corner we find a team of hand glider taking off. We helped them organize the sail and watched them ascending, a majestic sight.


Riding the crest line on grand Luberon





 Thom riding the crest line on grand Luberon


Georg down from Mourre Nègre
                                 
                       
                                              
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Airborne!

           
                                          


            GR 9 provided fun on this technical single track and we were glad to find water in Vitrolles, a tiny sleepy village with a fountain.  Thereafter asphalt road to Manosque where the tourist bureau found us rooms in hotel François 1er.  (where I did stay a few years back and was glad to see it was under new management and that the rooms had been refurbished!)  Georg found a couscous restaurant where helpings were so generous we could not finish the couscous to the regrets of the restaurant owner.
Welcome fountain in Vitrolles

                                   



Day 5 – Manosque to Dignes-les-bains ( 93 km, D+ 1024 m)

            Again market in Manosque (so far there has been a market in every place we stayed!). We stopped in Intersport for spare tubes and brakes adjustments, done by friendly staff who charged minimal rate for their work. Asphalt road with heavy traffic until we crossed the Durance and passed the entry to the autoroute, and then small roads on the plateau de Valensole.   We noticed the complete change of landscape, flat land, cereal fields without lavender, thyme and other odoferous plant typical of the areas we traversed so far. We are entering mountainous territory.


Georg’s bike being checked in Intersport Manosque



Plateau de Valensole
                       

                                             

            We had lunch next to an artificial lake and proceeded to Bras d’Asse on asphalt roads. Our attempts to find an open bar for a cool beer were unsuccessful.  The only bar with an open door was  serving lunch to friends and could only refill our water bottles.

            The road up to col d’Espinousse (elev 838 m.) was monotonous but the views were grandiose. While stopping for rest,  I was asked for instructions by an automobilist, in fact he wanted to know how to use the TomTom GPS which came with the rental car, so he could find his way back to Antibes!  I was happy to oblige.

Picnic near artificial lake by Brunet
           
                                   



                       
            We followed the Bleone river to Dignes-les-bains where we found a gite.  While enjoying a beer we met some VTT riders who told us there was no problem in reaching route departementale D17 after Melan.  I was reassured for tomorrow since I had  been preoccupied  by that section of the trip, the map showing only zigzagging footpaths normally not adequate for bikes.  

            I decided to go to Decathlon , the only open sport shop on a Saturday afternoon, to check on a noisy rear wheel on my bike. Nothing serious said their bike repair man.  We had dinner downtown (such as it is) Dignes in a brasserie, rode back on bike trail to the gites and fell sound asleep after this long day.



Day 6 – Dignes-les-bains to Sisteron  (58km, D+ 1268m)

           
No market this morning in Dignes but our “cooks” managed to prepare another luxurious breakfast with fritatta di verdura, cereals, fresh fruit salad and croissants!  We had time to clean, lubricate and check the bike before the difficult day ahead.


Cleaning duties

Cleaning duties (bis)


            We passed through Champmercier and followed dirt tracks to col de Peipin (elev 904m), then to le Thoard  where we had a complement to our breakfast. The village had a pleasant atmosphere, it is also the last inhabited place of any size until Sisteron.
Le Thoard

Pushing

Carrying
Landscape after Le Thoard
Rest after technical single track down Ravin de la Marine


           




            After the technical single track down ravin de la Marine with many hairpin curves and very steep sections,  a good fast dirt road brought us to pont de la reine Jeanne and to Vilhosc. The river Vançon seems a popular place for picnicker and swimmers especially on a hot Sunday afternoon.  The ride down to Sisteron was easy on asphalt roads.  We decided to try the same hotel (Tivoli) where we stayed last year. There was no problem in obtaining rooms and we had dinner in the same fancy restaurant (“le Cours”) as last year.
           
Pont de la reine Jeanne
                       
                       
                                             
Sisteron


Day 7: Sisteron to St Etienne-les-Orgues  (60km;  D+: 1626m)

            Easy start on asphalt  roads until the bridge on Jabron river; then we followed GR6, a decent track with some hard passages where some of us had to push our bikes.  We joined the asphalt road (D53) much to the pleasure of Mike who paid his respects to the asphalt god (see photo).

Mike so happy to be on an asphalt road!

           
                                 
            Then a slow tedious climb on the D53 all the way to sommet de Lure (alt 1826m.)

  The team on sommet de Lure
            
                                               
The summit is all rocks and very scarce vegetation, with a meteorological station. The view is stunning and we could see where we came from and where we are going as well as Mont Ventoux.  Hopefully the clouds will not bring too much rain for the Ventoux ascent to-morrow.

Top of montagne de Lure (note the landscape!)
                       
                                             
            Coming down was fun if tricky on loose rock tracks, much to the amusement of some tourists impressed by our skills (or lack of…)

            More technical trails and some poor map reading on my part brought us to St Etienne-les Orgues.


Down montagne de Lure
Mike ducking under a fallen tree
             



                              

            We spotted a bar for a well deserved beer and when parking our bikes, Mike noticed his luggage was missing, having probably fallen when he took a spill, a few kilometers before the village. Thom offered to go with him to retrieve the bag while we started to investigate accommodations.  The sky was definitively turning grey and threatening. All possible places to sleep in the village were either full or closed and someone suggested  “gite des Vignauds” a few kilometers outside town.  The owners were pleasant and managed to put all of us in a room and even to feed us, a not so simple task considering all shops were closed and they did not expect 4 hungry guests.  The dinner was fine under  a fig tree in the company og the other guests (mostly Belgian).  The room was adequate and became even more so when Georg noticed we could pick figs right out of the bathroom window!

Dinner under a fig tree



                                            

            The refuge was really appreciated when it started raining hard during the night. Fortunately the downpour stopped in the morning and we started riding under cloudy skies.





Day 8: St Etienne-les-Orgues to Sault:  51kms, D+: 1200m

            We started on the GR “tour de Lure”, a rocky trail where we had to push and ride on wet tracks with sticky mud. When reaching Ongles, Mike decided he preferred to ride on the asphalt road and let us have fun on tracks. We agreed to meet in Sault at hotel d’Albion where Linda would meet us.  We got lost on the mountain and managed to reached Banon (famous for its goat cheese wrapped in walnut leaves) for lunch. We selected a welcoming restaurant and whom do we see finishing his meal: Mike!  We had a quick meal on the terrace and where glad to have a hot chocolate to warm us and give us energy before the final stretch to Sault.  Weather did improve and it became sunny on this high plateau (alt 700 m approx.)  Had an enjoyable ride on small road and found Mike and Linda in hotel d’albion.

Results of heavy rains

Nice tracks on the way to Sault
            

Day 9: Sault-Ventoux-Lyon or Sault-Ventoux-Gigondas (77km, D+: 1477)

            Because Georg and Thom had to be in Lyon St Exupery airport by 14:00 we split the team, with Georg and Thom riding up Ventoux followed by Mike and Linda in their car carrying the gear.  It did rain during the night and a heavy fog was reducing visibility downtown Sault. I woke up at 6:00 and heard them leave but decided to wait till the fog lift.

            From their pictures and their email I understand it was a cool and foggy ride. They paid their respects to Mr. Simson the rider who died on Ventoux during a tour de France, and did reach the top as evidenced by the photo.

Fog on the Ventoux
Fog on the Ventoux
                                 


They did it! (alt 1912m)
           
They did it! (alt 1912m)
                                               


           
                       
                                                          
   Ready to fly

            I had a sunnier, if not easier, ride to the top, meeting riders of all nationalities and all of us fighting a strong mistral which made for slow and hard going (2 hours for the first 20 kms, but over 1 hour for the last 6!). It was good to reach the top, too bad visibility was near zero on the top and that it was cold.

            I went down to Bedoin on “route des graviers blancs”, a pleasant ride on the south side of the mountain, thus protected from the mistral and with a warm sun. The road was as rocky as last year.  I took small roads and tracks to reach Gigondas where the Gite des Dentelles (where we stayed the first night of our trip) provided me with a room. The gite was full of young kids from Belgium spending a week in the area, a lot of activity but not too much noise, sleep was not a problem for me.  My friend Dominique was not in Pernes and I decided to enjoy riding in the dentelles de Montmirail for the next two days before catching the train to Paris to meet Betsy.



Mont Ventoux typical landscape


Mont Ventoux in the fog, fortunately sunny below it.
                       




Dentelles de Montmirail


            After the Ventoux I spent two days on my own riding this mountain range. Gigondas was a good base being located fairly centrally and offering a good accommodation at a cheap price.  The one drawback is the limited number of interesting eating places unless one goes to Beaume-de-Venise (and still….). Sablet (north of Gigondas) could also be a good base.

Day 10: Southern part of Dentelles (32 km D+ 1149)

            First day I went to Lafare following the GR de pays, then to la Roque-Alric (lunch in front of the mairie) to Suzette and Chateau Neuf Redortier.  The trip back took me past Chapelle St Cristophe and Col du Cayron and to Gigondas.

           

Day 11: North and north-west sector of Dentelles (44 kms, D+ 1239)

            The second day I went to Pas de l’Aigle, Chateau Neuf Redortier, north on GR4 passed Les Chastelas  (nearby the private estate of La Verriere, great looking from the road),  wanted to see the “Centre National d’Art Contemporain” on the way to Crestet but it was abandoned,  Went through les Traverses, Crestet to Vaison-la-Romaine. My idea was to have lunch in Vaison but it was so touristy I decided on a picnic in the forest instead.  The castle of Vaison is impressive as well as the old part of town (la haute ville), it would be worth a visit but not during the summer months.

            After Vaison I followed the GR de Pays but had to back off due to trees across the track and took a dirt road on the crest of bois communal de la Peyre to Seguret (the streets in the village are forbidden to cyclists I was pleasantly told by a bar keeper, I did not see the sign since I entered through a small track), then the GR4 to Fontaine des Fées Romane, Dufrene and Gigondas (we took that track with Derek in 1995!).

Those two days were so pleasant, beautiful landscapes, mistral weather: clear sunny skies, cool perfect riding temperatures, few people, no luggage to carry and reasonably challenging tracks.  Definitively worth another visit though a full week spent there could be too much.