Protection civile
Norcia, Italie (9-16 septembre 2016)




Depuis que nous avons acheté la Torraccia prés de Massa Martana en Ombrie, au centre de l'Italie, en 1984 nous y avons “vécu” deux tremblements de terre importants:
- 12 mai 1997: magnitude 4,5 Richter, dont l'épicentre était à Massa Martana
- 24 aout 2016: magnitude 6 Richter, épicentre à Accumoli (70 km de la maison à vol d'oiseau)
qui nous ont vraiment secoués au propre et au figuré.  Ceux-ci ont fait trembler la maison, tomber cadres et lampes de chevet. Celui d'aout 2016 fut impressionnant par sa durée: 142 secondes, une éternité, et ce à 03:30!




Vu la fréquence de ces phénomènes sismiques je suivis en 2015 les cours de la protezione civile à Massa Martana  pour pouvoir prêter main forte aux équipes de secours en cas de désastres naturels.  Entre autres le role de la protezione civile est  d'aider les populations frappées de calamités naturelles à surmonter les difficultés causées par ces accidents. Mais mon activité au sein du groupe fut limitée à un rôle de gardien de parking lors des fêtes locales pendant l'été 2015, après quoi j'exprimais mon intention de cesser ma participation si le rôle de la protezione civile se résumait à ce genre d'activité! 


Pendant la nuit du 23 au 24 aout 2016 deux très fortes secousses sismiques (6,1 et 5,3 Richter) à une heure d'intervalle, la première de plus de 2 minutes (c'est TRES TRES long!) nous réveillèrent et je réalisais immédiatement qu'en tant que volontaire de la protezione civile j'allais être appelé à aider les victimes de ce tremblement de terre. Effectivement quelques jours plus tard je fus appelé pour une mission d'aide du 9 au 16 septembre à Norcia, ville déjà victime d'un tremblement de terre en 1997 et surtout connue pour son excellent prosciutto et autres produits de charcuterie.

Les premiers jours après un tremblement de terre sont frénétiques: il s'agit de retrouver les personnes ensevelies le plus rapidement possible, un travail très dangereux à cause des secousses secondaires qui affaiblissent des structures déjà fragilisées et ce alors que les infrastructures (communication, électricité, eau, etc) ont été détruites ou fort endommagées. C'est un travail de spécialistes principalement entrepris par des équipes cynophiles et par les pompiers, aidés de la population locales. Les volontaires comme moi ne sont pas entrainés à déblayer les ruines ou retrouver les personnes ensevelies.

Les villages touchés sont débordés et leurs infrastructures (sanitaires, logements, etc..) peuvent rarement suffire aux besoins de la population et encore plus difficilement à ceux des volontaires qui affluent, il est donc frequent de voir les volontaires individuels “refoulés” quand ils se présentent seuls pour aider (comme Rémi en a fait l'expérience). La protezione civile fournit les infrastructures nécessaires (logement, sanitaires, electricité, etc.) non seulement à la population locale mais aussi à tous ses volontaires pour éviter de créer une surcharge aux infrastructures locales.

notre équipe sous la tente

notre tente

le campement

notre tente


A notre arrivée à Norcia nous nous présentons au centre de commandement de la protezione civile parmi une foule de pompiers avec leur matériel, d' infirmiers et docteurs de la croix rouge italienne, de membres de la police locale, de carabiniers, gardes forestiers et bien d'autres équipes, le parking ressemble à une exposition de véhicules de secours: grues, longues échelles, pick-ups, containers, ambulances, etc..

Le building choisi sert de centre d'accueil pour les équipes de volontaires, pour les personnes sinistrées, de salle de réunion, de dortoir, mais bien que donnant une impression de désordre on sent que le travail s'accomplit relativement efficacement et logiquement.

centre commandement protezione civile Norcia


Les sinistrés sont logés soit sous des tentes soit dans un gymnase sur des lits de camp: 100-120 personnes, enfants, vieillards sans aucune intimité, des sanitaires consistants en 1 WC et 2 douches pour les hommes et la meme chose pour les femmes. Les repas sont pris à une cantine temporaire où les volontaires mangent aussi; nourriture adéquate mais sans plus. Ceci alors qu'ils ont perdu leur maison ou qu'elle a été déclarée dangereuse, sans savoir ce que leur réserve l'avenir. Difficile à gérer malgré l'assistance psychologique qui leur est offerte. Le pire est que beaucoup d'entre eux ont vécu la meme chose lors du tremblement de terre de 1997 dans cette meme ville de Norcia

à la cantine


notre coordinateur

que d'eau, que d'eau!

spaghetti pesce di mare



Notre premier travail consiste à sortir le matériel (bancs, bureaux et livres) d'une école primaire déclarée dangereuse avec l'assistance des pompiers. Travail qui doit s'effectuer par les escaliers pour éviter d'être bloqué dans l'ascenseur en cas de secousses. Ensuite montage des tentes (gonflables) qui serviront de salles de classe pour les enfants et installation des bancs et bureaux à l'intérieur.
Ces tentes sont lourdes et malaisées à déplacer mais heureusement se gonflent par compresseur et générateur, difficile d'imaginer un gonflage à main mais la pompe est fournie en cas d'absence de courant!
A l'intérieur l'odeur de plastique est très forte et la température monte rapidement sous le soleil de midi, je ne sais pas comment feront les élèves et professeurs pour rester plus d'une heure à l'intérieur!

montage des tentes gonflables


montage des tentes


pliage des tentes



La protezione civile est sous l'autorité du maire de la ville. en cas de tremblement de terre celui-ci requiert immédiatement l'installation de plusieurs tentes pour y loger les personnes (entre 6 et 8 par tente) qui ne veulent pas dormir chez elles, que ce soit par peur, ou par nécessité, si leur maison est déclarée inhabitable. C'est lui qui décide du nombre de tentes. Notre rôle est de monter ces tentes et après l'urgence de les démonter.
Là est un premier problème: dans la plupart des camps ces tentes sont sous-utilisées, j'entend par là que les personnes y passent une nuit ou deux et ensuite, rassurées, retournent dormir chez elles. Par exemple à Cascia, ville célèbre pour sa basilique de sainte Rita, 12 tentes avaient été installées mais 4 auraient probablement suffit et 2 semaines après le tremblement de terres aucune n'était plus occupée.
Notre rôle était donc de fermer ce camp, replier lits et couvertures, démonter les tentes et de tout remettre dans des containers pour être envoyer à un centre où le matériel sera nettoyé, désinfecté et vérifié.

démontage à Cascia

repos

l'auteur au repos (encore!)


Au centre d'accueil de Norcia pour personnes âgées et/ou handicapées nous avons démonté un camp de tentes où chaque tente accueillait des lits d'hôpital pour les malades en cas de dommages aux édifices (ce qui ne fut heureusement pas le cas), ces lits sont LOURDS et incommodes à déplacer de meme que les tentes gonflables, donc un travail physiquement lourd et vite fatiguant, malgré des équipes nombreuses (8 volontaires) et bien entrainées.

A Castellucio au milieu d'un plateau sous le Monte Vettore le village a été durement touché et nous avons démonté les tentes qui là aussi avaient peu servi; sentiment étrange de se trouver à Castellucio où j'organise chaque année une randonnée VTT autour du Monte Vettore. Évènement prévu cette année le 28 aout mais que j'avais du annuler suite au tremblement de terre du 24 aout. Pendant notre activité il passait régulièrement des touristes aussi bien italiens qu'étrangers, mais l'accés à la zone rouge, là où les édifices se sont écroulés leur était interdite. Difficile de dire s'ils venaient voir les dégats ou étaient simplement de passage.


démontage à Castellucio
 La route d'accès à Castellucio est interdite à la circulation civile du aux eboulements causés par les secousses.


eboulements sur la route de Castellucio




Le dernier jours alors que nous déplacions des meubles dans une école, de nombreuses secousses (3,9 Richter) eurent lieu, tout le monde se précipite dehors et s'éloigne des édifices (pour éviter les chutes de tuiles et autres pierres).  De retour à Norcia toute la population est dans la rue et les pompiers sont sur leurs échelles à vérifier les èdifices. Le soir dans les rues du centre beaucoup de personnes se promènent,  elles ont peur de rentrer chez elles, les portes des immeubles sont ouvertes pour éviter qu'elles ne se bloquent et que les habitants soient coincés à l'intérieur. En parlant avec les résidents on sent une détresse profonde surtout due à l'incertitude et à la lassitude de devoir faire face à une nouvelle reconstruction, comme c'était le cas lors du tremblement de terre précédent en 1997.



volontaires de la protezione civile







Dégats à Castellucio


San Pellegrino




Quelques commentaires

  • tout d'abord notre travail n'a rien à voir avec les activités de déblaiement et de recherche de personnes ensevelies, nous arrivons plus tard et notre rôle est d'aider la population à supporter les conséquences du tremblement de terre: donc pas de rôle glorieux ou on réussit à sortir un survivant des décombres.
  • travail fatiguant physiquement, les journées sont longues, il y a beaucoup à faire et le matériel est loin d'être léger (une tente de 6-8 personnes pèse 230 kilos, les tentes gonflables ne peuvent être déchargées que par grue!).  Le fait d'avoir à démonter des tentes qui n'ont pratiquement pas été utilisées incite à penser que la protezione civile devrait élaborer des modèles mathématiques pour évaluer au plus juste le nombre de tentes nécessaires en fonction de la population, de l'intensité du tremblement de terre, et autres variables.  Ce qui économiserait bien des efforts et des ressources financières.
  • travail peu glorieux mais indispensable: mais est-il apprécié de la population?.
    Il convient d'élaborer sur ce point: lors des cours d'instruction il nous est répété qu'une façon d'aider les sinistrés à retrouver un sens d'utilité consiste à les associer aux travaux de reconstruction comme: cuisine, déblaiement, etc.; cependant j'ai eu la très nette impression qu'ils nous regardent travailler mais ne sont pas disposé à aider. D'une part je les comprends car ils sont traumatisés mais un geste d'aide serait le bienvenu. Une approche pourrait être d'exiger que les "locaux" soient intégrés dans les équipes de la protezione civile?
  • lors de nos contacts avec les résidents, on réalise la détresse et le désespoir des survivants qui ont perdus leurs biens et leurs maisons (quand ce n'est pas un parent ou ami) et ne savent pas ce qui va se passer.
  • un sentiment de malaise avec les touristes qui « viennent voir » les dégâts.
  • les dégâts énormes qui font réaliser la puissance de ces secousses imprévisibles.
  • j'étais content de participer à une de ces missions, de mettre en pratique l'entrainement reçu au cours de notre formation et de donner un coup de main aussi petit soit-il à la reconstruction de la zone de Norcia.  J'étais encore plus content de voir la fin de cette mission pour me reposer, surtout qu'elle survenait juste après cette dure randonnée VTT dans les alpes la semaine précédente.
fin de mission




 

Giro del Gran Combin
agosto 31-settembre 2, 2016



Un amico mi aveva suggerito di fare il giro del Gran Combin (un massiccio di montagne nel val d'Aosta). Con qualche giorni liberi e buone previsione decido di provare il MTB in alta quota.

Ci sono parecchi informazione disponibile su varie siti, come:

- www.expemag.com/voyage/viewtopic.php?pid=57151#p57151

- www.camptocamp.org/outings/464189/it/grand-combin-giro-del-grand-combin-da-aosta-in-mtb

- www.peveradasnc.it/mtb/percorsi/vsiter/grancombin.htm



Primo giorno:
(37 km, D+ 2340 m, 07:40 tempo totale) GPX

traccia del primo giorno


Partenza d'Etroubles nel val d'Aosta, sulla strada del passo del gran St Bernard. Qualche nuvole ma le previsione dicono che il tempo dovrebbe migliorare nelle prossime giornate.

albergo in Etroubles




fotos dal paese


Si parte direzione Allein sull'asfalto che lascio dopo 1,5-2 chilometri per imboccare una pista sulla sinistra, difficile all inizio diviene pedalabile rapidamente e mi diverto lungo un piccolo canale d'irrigazione. La pista raggiunge una strada asfalta che conviene prendere sulla destra per passare sopra il paese di Villa. Comincia una longa salita su fondo buono nelle alpeggi, si passa una fontana al chilometro 9 proprio quando la strada diventa sterrata.



bivio per il paese di Villa

salendo sopra Villa

c'e una fontana a sinistra delle case

panorama sulla valle


Proseguendo sullo sterrato per circa 3 chilometri si prende una pista in forta salita sulla destra, questa pianeggia rapidamente e si pedala piacevolmente fino al primo bivio che si prende sulla destra, una bella strada sterrata. Diventa più stretta e si arriva a una vecchia costruzione “l'arp de praz” dove c'e una sorgente sopra l'edificio ma non so se e potabile.

Si prosegue sopra l'edificio verso una struttura metallica per arrivare a un parcheggio dove c'e una fontana e da dove partono un sentiero per il rifugio Champillon, e una strada lungo la conca di By che porterà fino a un ovile sotto la finestra di Durand . La strada e buona e si pedala bene fino al ovile de Thoules.

strada lungo la conca de By


la finestra da Durand si vede ancora lontana

ovile de Thoules, fine della strada

Li cominciano le cose sul serio, non e più una strada ma una mulattiera che sparisce nelle sassi dove ho dovuto spingere-portare la bici per oltre una mezz'ora molto faticosa. Quando pianeggia la pista si vede un lago appena sotto il passo. Con pochi metri arrivo con grande soddisfazione alla finestra di Durand 2797 m slm. E stato veramente la parte la più dura della giornata e stavo contentissimo di averlo fatto, sicuro che adesso potevo raggiungere il rifugio Chandrio prima della notte. Il passo marca il confine con la Svizzera, ma ovviamente non ci sono controlli d'identita!


ma, dove il passagio?




ultimi metri prima della finestra di Durand

Lago sotto il passo


alla memorio di Luigi Einaudi

informazione in francese

Finestra di Durand

sull versante nord

GPS alla finestra di Durand (lettura altitudine erronata da 170 metri)


Malgrado le nuvole si vede la faccia nord della montagna e un paesaggio molto suggestivo. La pista scende tranquillamente e si pedala bene passando alcuni trekkers che scendono anche loro. Sono rimasto impressionato della cortesia di tutti le trekkers che ho incontrato, si spostano subito sul lato della pista per lasciarmi passare. Un gesto molto simpatico che ho osservato ogni volta..

Passo un gruppo di francesi e il loro guida me conferma che la pista che si vede salendo sulla montagna opposta e quella che porta al rifugio di stasera. Colpo duro per me che aspettavo essere finito con le salite!
La discesa diviene più ripida, più tecnica e devo farla a piedi fino al ponte sul torrente. Da li giro a destra e prendo la prima strada a sinistra che sale verso il rifugio La strada e buona e la salita non e molto ripida ma sono stanco e devo farla tutta a piedi per arrivare alla cabane (cosi chiamano gli rifuggi in Svizzera) Chandrion alle 16:45, dopo quasi otto ore di camminata. Una birra svizzera aiuta il ricupero!
Ci sono gia alcuni trekkers e una persona in MTB che fa lo stesso percorso ma nella direzione opposta alla mia. 


la pista in zigzag che porta alla cabane Chandrion

appena visibile cabane Chandrion



quasi al rifugio

all'arrivo al rifugio

vista dalla terrazza del rifugio



Dopo la registrazione il guardiano del rifugio mi da il mio numero di “lettino” e mio numero di tavola dove mangerò stasera. Quando mi chiede da dove arrivo e sente la mia risposta rimane molto impressionato, ancora di più dopo avermi chiesto la mia eta!




Il rifugio fu costruito 135 anni fa, e tutto di legno con due guardiani che si occupano della pulizia, della cucina e della gestione pecuniaria del rifugio che chiude a meta settembre. Gli dormitori sono piccoli (4x6 m approssimativamente) e consistono di due piani, in ognuno dormono 8 persone senza nessuna separazione fra loro. Per fortuna ho un posto lungo la parete e il posto vicino rimunera vuoto, penso che il guardiano mi ha fatto un favore, per la cuale devo ringraziarlo.
Gli sanitari sono 2 per gli uomini e 2 per le donne per una capacita di 70 persone! La cena e servita alle 19:00, la prima colazione fra le 06:30 e le 7:30 e gli dormitori devono essere vuoti alle 08:00, siamo in Svizzera e l'orario va rispettato!
Un grosso problema in questo rifugio: l'acqua non e potabile a causa delle mucche che pascolano vicino il rifugio, l'acqua si vende a 6 euros per 1,5 l! Per fortuna mi rimane 1.5 l d'acqua che basterà per la sera e la mattinata.

Dormirò molte male durante la nota a causa della fatica ma sopratutto dal rumore degli numerosi “russatori”!




Giorno 2:
(circa  44 km, D+ 2050 m,  8:00 tempo totale) GPX-1  GPX-2

traccia del secondo giorno


Il mio piano era di partire verso le 09:00 ma mi sveglio presto (facile con questi ronzatori!), prendo la prima colazione, pulisco la bici, metto dell'olio (sulla catena, non sugli freni) e torno a riposarmi primo di essere buttato giù alle 08:00 precise.
Nessun nuvolo, montagne illuminate dal sole nascente, gran spettacolo. Fa freddo e devo mettere pantaloni e giacca. Discesa gradevole (ma attenzione agli freni che lavoro parecchio e cominciano a “gridare”) fino al lago di mauvoisin che si costeggia sul lato sinistra su una bella strada soleggiata. Se vedono e se sentono le marmotte.



pronto per un altra giornata

                 riflessi                               

fenetre de Durand senza nuvole

lago di mauvoisin

lago di mauvoisin

marmotte


Ci sono alcune gallerie, le più lunghe sono illuminate per arrivare al bordo della diga. La strada diviene asfalto e arriva all'albergo di mauvoisin dove c'e una fontana d'acqua potabile e gratuita (niente 6 euros al litro e mezzo stavolta!).




nelle galerie

informazione

alla fine della galeria lunga



fontana

Si scende sempre sull'asfalto fino a Fionnay, si prosegue fino al bivio segnato per la cabane de Brunet sulla sinistra. La strada e buona e sale regolarmente. Ci sono due opzione per raggiungere la cabane de Mille (mia destinazione stasera):
- una pista più pedalabile che traversa “lo tseppi” e “les ecures de Mille”,
- un altra più corta ma meno pedalabile che parte sulla destra poco prima di arrivare alla cabane de Brunet in una zona di parcheggio auto.
La mia intenzione era di passare per “lo tseppi” ma ho mancato il bivio e ho seguito la seconda alternativa. Fu una lunga salita sull'asfalto, quasi un terzo fatto a piedi, e sulla mulattiera stretta e rocciosa ho dovuto spingere di nuovo durante un ora abbondante. Mi accolgo che il GPS si e spento da solo, non tanto contento de questo strumento!

La mulattiera migliora e diventa pedalabile prima di arrivare a una cresta dove devo spingere fra le mucche curiose ma no aggressive. Comincio a faticare e vedo la pista che passa via “lo tseppi”, anche questa sarebbe stata dura, benché un po più larga e avrebbe dovuto spingere lo stesso.

La fine del percorso verso la cabane de Mille e lunga, specialmente perché non si vede il rifugio, che apparirà solo a l'ultimo momento dopo aver sorpassato il col de Mille. E un edificio moderno con una guardiana molto carina e una vista stupenda. Finalmente sono arrivato! sono le 16:30, non ci sono ancora altre persone e mi regalo una bella birra fresca.



scendendo

Bonatchiesse



salendo verso cabane de Brunet

picnic preparato alla cabane Chandrion

montagne svizzere

Mille ancora lontano

salendo verso Mille


"mia" stradina

suggestivo

cabane de Mille


strada per domattina

il rifugio

col de Mille


Il rifugio fu costruito 3 anni fa, può ricevere 40 persone con lo stesso sistema di dormitori di Chandrion. L'acqua e potabile e abbondante e si può prendere una doccia per 5 eros. Cena alle 19:00, prima colazione fra le 06:30 e le 07:00, in Svizzera non si sta a letto fino a tarda ora!
Ammirando il paesaggio vedo un asino che camina da solo sulla pista che porta dalla fine della strada carrozzabile fino al rifugio, la guardiana mi informa che funziona da solo: l'autista che porta il rifornimento carica l'asino, li da una botta e lui camina da solo fino al rifugio. Dal rifugio loro lo rimangono al ovile dove aspetta la prossima carica.

Altre persone arrivano: una copia gallese, lui guida di alta montagna che ha gia vinto l'Everest e altre montagne dello stesso livello, degli francesi e degli svizzeri.

Siamo solo 7 nel dormitorio che può accogliere 16 persone e si dorme benissimo quando nessuno russa!




Giorno 3:
(40 km, D+ 1370, 7:00 tempo totale) GPX

traccia del terzo giorno


Bella alba sulle montagne e prima colazione “panoramica”. Il sole non sorgerà sul rifugio prima dalle 09:30-10:00 e fa freddo: devo di nuovo mettere vestiti tagliavento. Per scendere ci sono due possibilità:
- una mulattiera in alto, stretta e non tanto attraente per me,
- una pista facile (dove camminava l'asino ieri sera) che raggiunge la strada carrozzabile.
Scelta molto facile per me e scendo facilmente fino a raggiungere la pista difficile all ovile chiamate “le Coeur”

Da li no e più strada larga ma pista stretta che diventa veramente pericolosa nelle discese dove se scivola facilmente, una caduta sarebbe proprio la fine della strada (al senso proprio e figurato!). Piano piano si sorpassa la parte difficile e se raggiunge una bella pista che scende fino a Bourg St Pierre.

gran Combin


interno della cabane de Mille

gran Combin

aiguilles du Tour

le tour noir



tratto pericoloso


inizio della pista buona


 girare a destra

valle de Bourg St Pierre



 Da Bourg St Pierre l'itinerario passa sotto la diga del lago di Toules, lo che non mi piace e me sbrigo di guadagnare quota, non ci sono ragione che la diga si rompe ma non mi piace il posto! Raggiung0 il livello del lago e proseguo lungo il bordo del lago su una pista facile dove raccolgo lampone. Alla fine del lago la pista sale rapidamente e devo spingere/portare la bici. Segue una lunga salita su mulattiera non sempre pedalabile fino al passo del Gran St Bernard che raggiungo alle 13:30. Non si vedeva la fine de questa salita, e sono contento essere arrivato al passo dove faccio il pieno d'acqua e mangio un bocconcino.

diga di Toules

selfie mancato


lago de Toules

strada lungo il lago

sentiero lungo il lago

lampone, ne ho lasciato alcune

salita verso il Gd St Bernard



quasi arrivato, si vede il tetto del ristorante al passo


difficile di pedalare

quasi arrivato

ultimi metri


La discesa inizia sull'asfalto fino a una casa rosa, circa 2-3 km sotto il passo, dove se gira a sinistra per una discesa divertente a fianco montagna senza pericolo. Cosi raggiungo St Remy e arrivo a Etroubles sulla strada principale. Alle 14:45 sto alla macchina , carico la bici e parto subito perché rimangono ancora 7 ore di strada per arrivare a casa.

lago sotto il passo

kitsch ma non posso resistere!


a sinistra a fianco montagna la pista che porta a St Remy




Commenti

Era la mia prima uscita MTB in alta quota. Paesaggi magnifici sotto il sole, sotto la pioggia questo giro sarebbe stato molto meno gradevole, forze anche pericoloso.


Molto probabilmente rimanera la mia unica uscita di questo tipo:
- Ho spinto la bici forse 30 % del tempo ogni giorno, o il fondo e buono ma non posso più pedalare cosi a lungo, oppure la pista e troppo stretta, troppo tecnica o pericolosa visto le mie competenze. Non e più MTB, diventa trekking!
- Mia bici e buona ma con una grossa bottiglia d'acqua sul telaio non si può portarla negli passaggi difficili e spingerla su sentieri stretti diventa rapidamente fastidioso.
- La salita alla finestra di Durand il primo giorno mi ha veramente stancato, e ogni sera all' arrivo al rifugio non avrei potuto continuare per molto tempo. Credevo che le uscite che faccio con gli amici di Massa Martana erano un allenamento sufficiente, ma non era il caso. MTB in alta quota necessita potenza, resistenza e tecnica ben sopra le mie competenze.
- La grinta ci vuole ma non basta.




    Informazione:

    - La bici con il pieno d'acqua , attrezzature per riparazione, etc.: 16,5 kg, non e stato un problema ma più leggera sarebbe stato più facile per spingere/portare.
    - Lo zaino con picnic, 750 cl d'acqua e pochi vestiti: 4,5 kg: non mi dato nessun fastidio.
    - Io: 84 kg all'inizio, 82 all'arrivo!
    - Avevo le carte italiane del IGC Nos. 4 e 5 al 1/50,000. non servono a niente, si vuole le carte al 1/25,000 per essere utile.
    - Le piste sono ben segnalate


    Conclusione:
    Contento di aver provato la MTB in alta quota ma e l'ultima volta!!!